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Fais Dix Vers – Semaine 32

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Salut à les Rathuré·e·s ! (Eh oui, encore !)

Une troisième semaine avec le format vidéo ! Et autre bonne nouvelle, je vais vous proposer les Fais Dix Vers en podcast d’ici peu, pour celles et ceux qui n’ont pas (ou n’aiment pas) instagram !

Cette trente-deuxième semaine de Fais Dix Vers fut très agréable avec de l’actu, de l’impro et de la poésie !

Il est temps de (re)découvrir les textes de la semaine !

Lundi 16/11/2020 : Impro 8 n°156

Début du huitième mois, Impro n°8, il n’y a rien à dire de plus !

Huitième mois et c’est l’impro numéro huit,
Je te propose ce premier vers, on verra ce que tu prends ensuite,
Tu peux me chambrer au tel, moi je finirai en suite,
Si j’écris des textes plein, c’est parce que mon cerveau est en fuite,
Y’a pas de trame, y a pas d’idées, tu verras qu’y a pas de conduite,
Moi je reste loin des projecteurs, je préfère rester à la poursuite,
Alors peut-être que je fais une pause, volontaire ou bien fortuite,
De toute façon depuis le début cette impro est mal produite,
Allez je te l’avoue, j’ai un peu la migraine, un peu la nausée, comme un lendemain de cuite,
Mais je continuerai de faire des rimes riches pour des poésies gratuites.

Mardi 17/11/2020 : Vaccin n°157

Forcément, difficile de ne pas entendre parler de la course au vaccin pour se prémunir de la covid, tout comme il est difficile ne pas croiser les premières oppositions au vaccin. Alors ça m’a inspiré cette petite histoire.

Après une séance d’acupuncture, Paulo n’supporte plus les piqûres,
Seulement il a rendez-vous pour une cure, à l’hôpital, rue d’Epicure,
Il ne veut pas reconnaître ses peurs, alors il préfère les justifier,
Il a devant lui un petit quart d’heure, il s’installe derrière son clavier,
“Pasteur, c’est le berger, la seringue le bâton, les vaccinés les moutons,
C’est migraines, aigreurs, démangeaisons cutanées et boutons, alors doutons !
Vous trouvez ça normal que nous souffrions tant alors qu’on nous dote d’un soin ?
C’est prouvé, quelque chose va mal ! Cherchons l’aiguillon dans la botte de foin.”
Son post est partagé, repris, commenté, agrémenté, il ne peut plus gérer,
Paulo pouvait-il imaginer à quel point son virus se propagerait ?

Mercredi 18/11/2020 : Deuxième vague n°158

On reste dans une thématique Covid, deux jours de suite. Avec un texte que j’ai voulu ici à la fois plus direct et imagé. 

J’entends parler d’une deuxième vague, dans des discours houleux,
Je me rappelle qu’on divague, lors d’un mois d’août au cours douteux,
A écumer les arguments, ils s’enfoncent dans des sables mouvants,
Et ne gardent la tête hors de l’eau qu’à l’aide d’appels émouvants,
Je ne reproche pas les erreurs, mais qu’on refuse de les reconnaître,
Je remonte leurs paroles fleuve pour trouver où la source peut naître,
Parce que pris dans la tempête, on ne peut voir tous les horizons,
Et que tenir la barre n’assure pas de prendre le cap de la raison,
Face à la déferlante, est-ce étrange d’espérer un mea culpa,
Pas pour nous saborder; non;  pour que le navire ne coule pas.

Jeudi 19/11/2020 : Divagation n°159

Un peu malade, un peu la tête dans les nuages, j’avais quelques images à l’esprit… Toujours avec cette envie de raconter quelque chose, tout de même.

Je divague d’ennui devant les jours qui s’écument,
En voici quelques extraits à quoi ils se résument,
Minuté, je vis au rythme que le métro nomme,
Et j’ai recherché l’âme soeur auprès d’une nonne,
Elle m’a couvé, on est tombé dans le déni,
Sur la paille, depuis que je suis tombé du nid,
Une plume de pendu, je ne sais ce qui me branche,
Coquille fendue par des grains de critique franche,
Petite tête jaune qui point, douce sévère,
Poète volatile, je me nourris de ces vers.

Vendredi 20/11/2020 : 5h00 n°160

Je me suis réveillé à 4h00, et il m’a été impossible de retrouver le sommeil, alors ce texte est venu presque tout seul. La seule question à laquelle je ne sais pas répondre c’est : pourquoi est-ce que je l’ai appelé 5h00 ?

Deux fenêtres clignotent des yeux, je vois leurs paupières s’envoler,
Les gouttières se servent une dernière larme pour rigoler,
Sur les balcons, les plantes terminent une soirée trop arrosée,
Les gardes-corps soulèvent la fonte avant d’enfin se reposer,
Cul vissé au plafond, les ampoules craignent de se faire griller,
Par la porte cochère, à cheval sur les horaires, entrebâillée,
Le tapis pratique son yoga, le parquet craque pour un latte,
Alors que les calendriers mal effeuillés émergent déjà datés,
Le réveil du téléphone ne sonne pas, il a déclaré forfait,
Chronique au pied d’un immeuble encore dans les bras de Morphée.


Pour retrouver mes « Fais Dix Vers » du lundi au vendredi, ça se passe sur instagram, donc n’hésitez pas à m’y suivre ! Vous pourrez m’y proposer vos thèmes !

Je suis toujours autant preneur de retours sur ce projet, donc n’hésitez pas à m’en faire en commentaires ! Passez toutes et tous un très bon week-end !


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