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Semaines 45 à 48

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Je continue le rattrapage des textes de la première saison de Fais Dix Vers. Quatre semaines, vingt textes. Je ne vais faire que très peu d’explications de texte, mais si vous avez des questions, je vous répondrai en commentaire ! On va du lundi 15 février au vendredi 12 mars 2021. Je vous laisse (re)découvrir tout ça !

Lundi 15/02/2021 : Dixième mois n°221

Le texte du dixième mois, vingt-et-un thèmes à replacer dans un texte. J’ai réussi à faire une sorte de texte de présentation de ce qu’est Fais Dix Vers ou La Rathure.

Question, 200, Neige, Sonorité, Investiture, Essayer, Positif, Restaurant, Chefaillon, Soldes, Bouquet de Prose, Lecture, Expression française, Oasis, Digital, Montagne d’or, Sable, Rangement, Unique, Hopital,Vendredi

Après deux-cent textes, il est temps d’essayer de répondre à vos questions,
Point positif, je n’ai pas à attendre le vendredi pour fuir des chefaillons
J’ai commencé au coup de feu à l’hôpital, aux restaurants dans le coma,
Quand on hésitait entre neige et soldes, qu’est arrivé le virus corona,
Je détricote les expressions françaises, joue avec les sonorités,
Je cueille des bouquets de prose que je plante dans des oasis déshéritées,
Parfois en vrac, sans rangement, je vous slams des vers uniques, à peine passables,
Je ne le fais pas pour des montagnes d’or, moi je préfère les châteaux de sable,
Je veux marquer la poésie de mon empreinte, de ces digitales lectures,
J’attendrai l’investiture de mes pairs pour savoir ce que vaut La Rathure.

Mardi 16/02/2021 : Impro 11 n°222

Une petite impro pour commencer le onzième mois de Fais Dix Vers.

J’ai envie de commencer cette impro, avec une touche de sincérité,
Non pas que je vous aie menti jusque là, hein, mais je vous dois la vérité,
Franchement, j’en ai un peu marre que le format vienne à me dompter,
Donc aujourd’hui, les vers, j’ai du tout envie de les compter,
Je me sens un petit peu comme un fauve pris en cage,
Donc je vais essayer de m’en libérer sans tomber dans la rage,
Je t’avoue que c’est un peu troublant, que dans ma tête c’est tout noir,
Parce que j’ai envie de les compter, j’ai envie de tout voir,
J’essaye malgré tout de me repérer même si je ne veux pas y penser,
Et dans ma tête je me dis “ok, y a déjà tant de vers que j’ai déjà dépensé”…

Mercredi 17/02/2021 : Pédiluve n°223

Mercredi jour du thème des abonné·e·s sur Instagram ! Et cette semaine, c’est le mot « Pédiluve » qui a guidé mon texte, construit autour de cette rime : Pépé dit « Luve ». 
A partir de là, il fallait raconter une histoire, et nous embarquons logiquement vers un parc aquatique.

Aujourd’hui pour Martin, c’est sortie au parc aquatique,
Ce sont ces grands-parents qui ont décidé de l’y emmener,
Au programme, toboggan, plongeon, baignade toute la journée,
Pourtant sur la pelouse le garçon reste apathique,
Pour lui le petit bassin est une douve, un gouffre, un ravin,
Et son papi, évidemment, se rend compte de son chagrin,
Comme il voudrait faire jeune, son Pépé dit “Luve”,
Pour l’encourager, il prend ses deux mains pour y former un coeur,
Le gamin trouve ça bête, mais se sent prêt à affronter ses peurs,
Première fois que Martin pose un pied dans le pédiluve.

Jeudi 18/02/2021 : Anticipation n°224 

Un texte inspiré du débat qui agitait l’actualité alors sur la possibilité d’un vote par anticipation pour différentes échéances électorales. Je précise ici que le récit fait est une fiction !

Ma vie est planifiée, bien cadrée, tout dans un agenda,
C’est calibré, bien casé, même les heures de sexe avec ma femme Amanda,
Je fais ce que je peux en avance, j’ai déjà fait mes choix,
Je sais déjà ce que je pense, alors pourquoi est-ce que je changerais ma voix ?
Je conclus par habitude, avant la fin de la discussion,
J’ai besoin de mes certitudes, je me passe de vos argumentations
Et pour le vote c’est pareil, pourquoi attendre des débats,
Ca me pollue les oreilles, et puis le dimanche, je suis en vacances par là-bas,
Je m’arrête à mon avis, c’est moins source de crispation,
Ça changera quoi à ma vie, si je vais aux urnes par anticipation ?

Vendredi 19/02/2021 : Persévérance N°225

Je ne sais plus pourquoi j’avais choisi ce thème, mais je sais que le texte parle de lui-même pour éclairer mes intentions en le choisissant. Je m’en souviens maintenant ! Persévérance, pour le nom du rover posé sur Mars !

Ne serait-ce qu’un outil lointain ou le témoin du genre humain ?
Lui qui là où on ne peut être sera nos yeux, nos roues et nos mains,
A la recherche de l’infiniment petit dans l’infiniment grand,
En quête d’une étincelle de vie dans l’au-delà du firmament,
Un appétit de connaissance qui s’apparente à une faim d’ogre,
Un petit tas d’obsolescence qui arpentera des confins d’ocre,
Parce que, parfois, ne rien trouver, c’est aussi faire une découverte,
Parce qu’il reste tant à prouver, tellement d’hypothèses ouvertes,
Hommage à toutes celles et ceux qui font preuve de persévérance,
Qui ne mettent un genoux à terre que pour tirer leur révérence.

Lundi 22/02/2021 : Temps et Rôle n°226

Deux thèmes pour ce lundi, inspiré du concours du Décor du Verlan, sur instagram. Il fallait écrire une « punchline » associant les deux termes. J’ai axé mon texte autour de la notion de temps en particulier, laissant au mot rôle un second… rôle !

Le temps est dans son rôle, il nous offre son cadre,
Quand les instants en pigmentent la toile,
D’émotions colorées, de bonnes heures en cascade,
Le temps est la nuit, l’instant les étoiles,
Le temps court sur un fil de minutes funambules,
Quand l’instant se contente de trotter,
De moments en moments qui éclatent en bulle,
Le temps même ne saurait s’y frotter,
Le temps long est l’étalon de talents qui s’étalent,
Quand l’instant voit leurs talons qui détalent.

Mardi 23/02/2021 : Jour Sans n°227

Un texte et un thème qui parlent d’eux-mêmes ?

Aujourd’hui, j’écris un texte sans mot,
Des mots sans syllabe, des syllabes sans lettre,
Aujourd’hui, j’écris un texte sans maux,
Des maux sans myriade, des myriades de mon être,
Aujourd’hui, j’écris un texte sans âme,
Une âme sans inspiration, une inspiration sans flair,
Aujourd’hui, j’écris un texte de slam,
Un slam sans intention, une intention de plaire,
Aujourd’hui, je n’écris pas, il faudra faire sans,
Aujourd’hui, c’est un cri bas qui devra faire sens.

Mercredi 24/02/2021 : Life in a day n°228

Mercredi jour du thème des abonné·e·s sur Instagram ! Et cette semaine, c’est le mot « Life in a day » que j’ai choisi. Inspiré de ces vidéos youtube participatives, je suis resté très collé au sujet en forçant légèrement la rime…

Là-bas, les fenêtres ouvrent sur des paysages en guerre,
Quand ici on en oublierait presque ce qu’apporte la paix,
Un enfant vient de naître, deux hommes en deviennent pères,
Une jeune femme est mise à la porte parce qu’elle est gay,
D’un côté des gens se couchent, de l’autre des gens se lèvent,
On essaie que nos vies se touchent, qu’elles rapprochent nos rêves,
Je me plains en cuisinant une farce de volaille fine et des
Pommes de terre, elle n’a pas de quoi manger,
Succession de quotidiens contrastés, just a life in a day,
Faut rester déter’, il nous reste tant à changer.

Jeudi 25/02/2021 : Barrière n°229 

Barrière, un thème qui fait évidemment écho aux gestes barrières, mais que j’ai légèrement décalé vers la notion de barrière physique et territoriale. 

Tous les matins elle empruntait le sentier de l’exploitation de pierre,
Pour aller rendre visite aux aurores à son mari au cimetière,
Elle habitait presque seule dans ce village au milieu de nul part,
Loin des tensions, des turpitudes, attendant elle aussi son départ,
Mais les hommes et les conflits ont fini par la trouver, la rattrapper,
Ce petit bout de terre était devenu un enjeu des accords de paix,
D’une guerre qu’elle n’avait jamais vue, qu’elle n’avait jamais comprise,
Une ligne de démarcation dans la rue, un hameau que l’on brise,
Elle n’a pas de passeport, ne peut plus prendre le chemin des carrières,
Dorénavant il y a une frontière, des militaires, une barrière.

Vendredi 26/02/2021 : Humoriste N°230

Un texte écrit pour l’anniversaire d’un ami !

Petit homme veut être humoriste, un désir à en mourir,
Comment ne pas prendre le risque de pouvoir vivre des rires ?
Il rêve de monter sur les planches, douché des projecteurs,
Partir d’une page blanche, pour que s’esclaffe les spectateurs,
Il fait un bide, pas grave, parce qu’il en a dans le ventre,
Il fait l’vide, reprend sa trame, sans attendre dès qu’il rentre,
Un humour noir de monde dans lequel faut se faire sa place,
Rentrer dans la ronde jusqu’à ce que le public t’enlace,
Des fois t’auras ce doute insensé qu’il n’en sortira rien,
Tu peux tracer ta route, je sais que tu t’en sortiras bien !

Lundi 01/03/2021 : Barrage n°231

La notion de barrage… en politique occupait l’actualité et va probablement l’occuper encore pas mal de temps. Un texte plutôt riche, dans lequel j’ai essayé de jouer sur le sens des mots sans perdre le fond.

On m’a dit que le temps s’écoule, mais que l’eau n’a pas de mémoire,
Qu’elle s’est noyée dans la foule des souvenirs d’un futur illusoire,
Prise dans le cycle aquatique d’une tempête médiatique,
La goutte critique qui fait déborder le vase démocratique,
Tant de haine et de mensonges vidés dans un déversoir de mots crus,
Lorsque le réseau est inondé, plus personne n’attend la décrue,
Un barrage c’est productif ! On exige de nous une digue indigne,
Voter contre c’est disruptif ? Moi je veux voter pour ma ligne,
Je refuse vos deux courants, à la distinction ténue,
L’eau a coulé sous les ponts, la leçon n’a pas été retenue.

Mardi 02/03/2021 : Météo n°232

Un thème un peu passe-partout… Inspiré d’un concours du Decor du Verlan !

Depuis qu’on ploie sous le poids d’une pluie de puis,
J’écris au compte-goutte dans la précipitation,
S’il s’avérait, finalement, sans fond ce puit,
Je laisserais sombrer mes doutes, couler mes hésitations,
Maintenant je sais que les larmes font tout ce qu’elles pleuvent,
C’est pour les approcher que je voudrais mourir plus vieux,
Alors je m’accroche à ces souhaits auxquels je m’abreuve,
Une fille m’a dit que demain les temps seraient mieux,
Dorénavant une tempête balaye mes côtes, me souffle au coeur,
C’est quand même les nuages brillent, que t’as rencontré ton âme sœur. 

Mercredi 03/03/2021 : Ombre et lumière n°233

Mercredi jour du thème des abonné·e·s sur Instagram ! Et cette semaine, c’est les notions d’ombre et de lumière que j’explorais…

Les journées d’Aurore débutent au crépuscule,
Quand le soleil s’endort, que la solitude accule,
Elle fait naître l’étincelle chez l’être seul d’une seule étreinte,
Elle glisse, lumineuse, chez son client, la lumière éteinte,
Elle connaît ce genre de garçon, elle sait qu’il est intimidé,
Elle le détend à sa façon, lui susurre une intime idée,
Le jeunot s’en émoustille, de ces fanstasmes adolescents,
Elle, de son regard ; défie l’amant incandescent,
Il vient à en tomber amoureux, de cette fille sous la couette,
Mais quand l’aube se lève, elle a pris la foudre d’escampette.

Jeudi 04/03/2021 : Ecoute n°234 

On reparlait de l’affaire des écoutes dans l’actualité. Et je suis resté très à l’écoute du thème !

Détective Frank accepte les basses quêtes en grande pompe,
Le boulot c’est les enquêtes, pas d’états d’âme qui l’interompent,
Sa mission c’est de surveiller un lanceur d’alerte méprisé,
Un employé d’une firme privée, par les marchés très prisée,
Il doit le faire tomber du nid, le pousser à se rétracter,
Avant que la pie bavarde ne prenne la plume pour jacter,
C’est une matinée d’août, en planque Franck est à l’écoute,
Des doutes, des joutes, déroute d’un couple que leur boite dégoute,
Il n’a pas besoin de plus, Franck décampe dans son break,
Lorsqu’il désactive la puce, il voit qu’il n’a pas déclenché le REC.

Vendredi 05/03/2021 : Justice N°235

Un texte dans la continuité du précédent, en prenant un peu de hauteur.

La justice est comme l’amour, elle est aveugle, les yeux bandés,
Pour dépasser les apparences quand la sentence est scandée,
Elle se veut universelle devant les crimes dont elle hérite,
Les deals d’Odile et d’Adil, l’idylle d’un édile qui se délite, les délits d’une élite,
Pourtant dans toutes ces affaires, j’en viens à interroger l’équité,
Car certains savent quoi faire pour que l’opinion veuillent les acquitter,
Quand tombe le jugement sur les plateaux, ils s’offusquent qu’il est inégal,
S’écrient que le juge ment dans les micros, en font le coupable idéal,
D’une justice partiale, média d’une vengeance magistrale,
Mais en quoi est-ce égal de vous offrir de telles tribunes théâtrales ?

Lundi 08/03/2021 : Femmes n°236

8 mars, journée internationale des droits de la Femme.

Aujourd’hui n’est pas une fête, c’est un nouveau jour de lutte,
Gardons bien ça en tête, le combat perdurera jusqu’au but,
Les histoires se répètent et les contes n’y aident pas,
On dit qu’une page se tourne, pourtant le compte n’y est pas,
Une égalité de principe, la théorie c’est les bonnes fées,
Tu peux y croire, askip, salaire, boulot, considérons les faits,
Un coup de balai suffit pour que les us poussiéreux se détachent ?
Un coup d’oeil suffit pour voir que les chiffres du ménage font tâche,
Le Huit Mars sera désuet quand on ne lira plus dans les coms’,
“Egalité, d’accord, mais il faut une journée des droits des hommes.”

Mardi 09/03/2021 : Quai n°237

Les pavés qui dorent au soleil, la douceur de l’air, les sorties sur les quais, les évacuations par les forces de l’ordre et… une fable.

Le terrarium se réveille sous les merveilles du soleil,
Termitières et fourmilières entrouvrent rideaux et volets,
L’azur céleste teinte la rivière d’une douceur vermeil,
Les ailes déployées, si l’on pouvait encore s’envoler,
Des pattes, antennes et mandibules émergent de leur bulle,
Même les libellules pullulent pour se dorer la pillule,
Les fourmis dansent en farandole, les cigales se prélassent,
D’un vieux slogan, sur les pavés la plage, la mer fond en rigole,
Mais gendarmes et scarabées surgissent, matraques, carapaces,
Cigales et fourmis rentrent dans leur cage, amer, on en rigole.

Mercredi 10/03/2021 : Impro des abonné·e·s n°238

L’impro des abonné·e·s : j’ai pris tous les thèmes proposés et je devais les placer dans l’ordre, dans une impro. La liste des mots en question et les comptes instagram qui me les ont proposés :
Voté M de @florent_beauvois_page_auteur
Vociférations de @cho7_3000
Usurpation de @mathilde_pistache
Placard de @roselivres
Pognon de @triper_smith
Les pingouins de @cthu.lau
Le froid de @silasdelaforet
rimes en x de @arno.buyck.auteur
Coordination de @meatitus_ecriture

Oui, j’ai un peu débordé !

La journée commence à peine, et déjà je dois trouver mon thème,
On m’a proposé tout l’alphabet, mais moi j’ai voté M,
Les autres lettres se plaignent, j’entends leurs vociférations,
Elles crient à l’usurpateur, elles crient à l’usurpation,
Mais je m’en sors, mets mon abécédaire dans un placard,
Et m’en vais avec la lettre M, tranquille dans un rencard,
J’ai les poches vides, j’ai plus vraiment de pognon,
Pas de quoi lui offrir un sandwich ou peut-être une soupe à l’oignon,
Par chance on est dans un coin que je connais bien,
Je l’emmène dans un zoo où on peut aller voir des pingouins,
Je la vois tremblotante, je crois qu’elle est transie de froid,
On se retrouve dans un petit coin sous mon manteau, à l’étroit,
La suite de ces rimes pourraient être classée X,
Pourtant dans ces premiers ébats, on est pas vraiment prolixe,
Nos corps, franchement, manquent de coordination,
Mais entre la lettre M et moi débute cette fascination.

Jeudi 11/03/2021 : Fukushima n°239 

Le triste anniversaire de Fukushima…

En dessous des eaux paisibles du Pacifique,
J’ai déjà entendu les abysses gronder,
Plainte fracassée aux fréquences horrifiques,
Au large, la menace s’est prise à gonfler,
Colosse surplombant les digues qui s’abîment,
L’océan meurtrier vient abattre sa lame,
Emportant le Soleil Levant dans ses abîmes,
Dans les coeurs fragiles, les flots deviennent flammes,
Et lorsque les mers retournent dans leurs entrailles,
L’humanité reste seule face à ses failles.

Vendredi 12/03/2021 : Serveur N°240

Un thème inspiré par l’incendie des serveurs d’OVH à Strasbourg. Des images impressionnantes et un joli rappel que l’immatérialité des choses reste très matériel…

J’ai la fibre pour écrire, des mots d’elle dans le modem,
Mais j’prends six bières au cyber, mon triple coeur à un oedeme,
Je confie mes vers au cloud, j’écris la tête dans les nuages,
Profil pas vraiment dans le mood, la faute au mauvais détourage,
Je jongle avec un langage binaire, je suis manichéen,
J’encode des lignes chiffrées, faites de zéros et de uns,
Ruse russe, onze runes en une urne nue, un us usé,
J’enregistre sur rames de papiers, archives énumérées,
Fin des opérations, le serveur me présente l’addition,
Avec ce dicton : l’écriture est la plus belle des connexions.


Pour retrouver mes « Fais Dix Vers » du lundi au vendredi, ça se passe sur instagram, donc n’hésitez pas à m’y suivre ! Vous pourrez m’y proposer vos thèmes !


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