Les Égoèmes

Les Égoèmes #3 – Au gré du vent

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Les Egoèmes, c’est un concours de poésie que j’organise chaque début de mois sur Instagram.

Pour cette troisième édition, un thème qui invite à la légèreté de la plume et au souffle de la mélancolie :
« Au gré du vent »

Pour cette édition, les participant·es ont eu une semaine pour envoyer leur texte, et ils ont été particulièrement nombreux !
Je les en remercie chaleureusement.
Face à cette hausse des participations, le format sera probablement appelé à évoluer. Je vous tiendrai au courant sur Instagram : @larathure

Les jurys de cette édition sont les lauréats de l’édition précédente :
Thomas Grey Note (@thomasgreynote)
BFlow (@florent_beauvois_page_auteur)
Manu_lso / Alunee (@alunee10)
Bonne lecture !

Texte numéro 1 – Patrick Aubert – Aux quatre vents

Tandis qu’au Pont du Gard
Une bise occitane
Qu’on nomme Tramontane
Soufflait sans crier gare

Et qu’en mer du Japon
Le Kazé vent nippon
Caressait les pompons
Des marins sur le pont

Sur le Pont de Brooklyn
Un Aquilon ricain
Un Éole coquin
Décoiffait Marilyn

Et puis dans le Quercy
En aval à l’entrée
Du Pont de Valentré
L’Autan soufflait aussi

@patito75009
https://www.instagram.com/patito75009/

Texte numéro 2 – Claire Beamonte – L’exil

Sans abri, sans horizon, le bohème se mêle
Au souffle du vent, qui le guide et le sème
Girouette usée, boussole brisée
Son corps balancé ça et là par la brise
Avance, recule, au gré du vent qui glisse
Voyageur berné par des illusions vaines
Les murmures du mistral le fascinent et le perdent
Plus poussée que voulue, c’est sa vie qui s’enchaîne
Il dérive sans raison, sans but, sans maison
“Je vis au gré du vent” dit-il à qui le veut 
Rien ne trouble sa marche pleine de désaveux
Si d’autres le voient passer, le traversent et l’oublient
Le vent s’en est moqué, erre-t-il dans l’infini !

@cl.aa.ii_re
https://www.instagram.com/cl.aa.ii_re/

Texte numéro 3 – Beldjerba Reda – Unis

Ébahi par tes délices semblables à une pluie diluvienne
Garde ton vin et ton pain vieille Parisienne 
Ô, mon Dieu, n’est odieux que l’odieux 
Elle regarde celui qu’on appelle prétentieux  
Mon âme crie vers lui 
Et mon souffle s’amoindrit 
La fin approche 

@redbyreda
https://www.instagram.com/redbyreda/

Texte numéro 4 – Albertine – La Rencontre

Je leurs ai demandé de me laisser être, emmenée par le vent.
Alors, l’épieu lancinant me transperçant le coeur, se transforme au fil du vent en tortueux torrent iodé, suivant le flux tumultueux de mes pensées.
Bientôt, à travers les vagues et les tornades, je trouverai le bout de tes doigts fins. Je ne lâcherai rien et te donnerai ma main.
Ainsi, le vent qui m’aura emmené, m’aura mené, sans rien demander, à te rencontrer.
Ainsi, les mains liées, au travers des tempêtes et des ouragans, se créera le fil doré. 

@albertinedefouchecour
https://www.instagram.com/albertinedefouchecour/

Texte numéro 5 – Manou Tahiro -Envolée

Sur les ailes dorées du jour 
La joie dans l’âme 
J’irai au rendez-vous de l’amour 
Raviver cette flamme

Qui illuminait mon cœur 
Jadis de splendeurs 
Avant que la rancœur
N’y déverse sa morne laideur.

Porté par les alizés
Et par l’aurore du matin 
J’irai vers des élysées
Faits de charmes diamantins

Où m’attend cette reine
Au sourire magique 
Qui tient mes rênes 
De sa voix magnifique.

Et sur des mers
Aux vagues amères 
J’irai de l’avant 
Par le gré des vents

Goûter à tous ces élixirs,
Tous ces ardents désirs 
Et ces fabuleux délices 
Qui tapissent leurs abysses.

Et loin de nos euphories,
De nos inébranlables certitudes,
De nos enivrantes habitudes
Et pour peu qu’elle me sourit,

Je suivrai enfin cette foi
Qui m’a bien des fois
Conduit vers des lumières 
Et des terres hospitalières 

Car comme d’éternels secrets
Ne se dévoilant jamais aux indiscrets
Pour les voir, il faut faire le guet
Et pour les avoir, être aux aguets,

Scrutant sans cesse ces horizons
Qui revêtent au fil des saisons
De fascinantes merveilles
Que le soleil teint de lueurs vermeilles.

@Manoutahiro
https://www.instagram.com/manoutahiro/

Texte numéro 6 – Cindy Bulle – Emporté

Tourbillonnant au sol
Le petit grain de blé s’affole
Emporté par la brise
Dans l’air, monte et redescend
Sentiment de liberté qui l’anime
Il voyage au bon plaisir du vent.
Puis goûtant la fraîcheur
De l’alizé tardif
Il fera le bonheur
D’un moineau à l’œil vif

@cindy.onthemoon
https://www.instagram.com/cindy.onthemoon/

 Texte numéro 7 – LTK – Le capitaine solitaire

Je savais parfaitement ce qui me guérirais  de mes plaies si profondes. C’était l’océan, l’aventure et l’inconnu. C’est pourquoi un matin où le vent était favorable , je me suis dirigé vers mon voilier puis, sans faire d’adieux, je  partis en me  faisant la promesse de ne plus jamais revenir . Depuis, sans but précis, j’ ère sur l’océan tel un naufragé qui attend d’être secouru.

Je laisse le vent se charger de ma direction, de mon destin. 

@louise_tk_
https://www.instagram.com/louise_tk_/

Texte numéro 8 – Lorsque mes doigts dansent – Valser au gré du vent

À la croisée des chemins, 
Je ne sais plus à quel monde
J’appartiens. 
Mes rêves vagabondent.

Mon cœur oscille 
Entre euphorie 
Et nostalgie.

J’ai trempé ma plume 
dans l’air du matin.
Je raconte à la brume 
Mon plus gros chagrin.

Un léger tourbillon 
Soulève mon jupon
Et m’accorde un frisson.

C’est le printemps.
Une rafale me couronne
Et dans le vent, 
je m’abandonne. 

Une brise panse 
Mes maux immense 
Et mon âme danse. 

Le courant est léger. 
Je valse dans ses bras. 
Il souffle sur mes plaies
Comme le faisait papa. 

Sous les étoiles, 
Un autan se dévoile 
Et j’ajuste mes voiles. 

Se lève une tempête 
Qui me guide
Dans ma quête. 
Je saute dans le vide. 

Je suis le mouvement
De cet instant émouvant 
Et tangue au gré du vent. 

@lorsque_mes_doigts_dansent
https://www.instagram.com/lorsque_mes_doigts_dansent/

Texte numéro 9 – Karine K – Tout là-haut

Cendres pâles au cœur lourd
Vous volez si lentement
Vous prenez tout votre temps
Ce temps qui ici n’a plus cours

Tous ces paysages qui vous attendent
Ces visages préoccupés de leur avenir
Vous les survolez pour les bénir
Votre regard sera-t-il tendre ?

Parties de ce ruisseau de campagne
Celui qui vous a vu naître et grandir
Nous savons qu’il vous faut partir
Que notre amour toujours vous accompagne

@abab_7893
https://www.instagram.com/abab_7893/

Texte numéro 10 – Seulement Samuel – Aux bourrasques nostalgiques

Assis, au bord des marais salants,
M’arrivent les bourrasques du temps,
Qui me ramènent à la nostalgie d’antan,
L’époque où nous étions insouciants.

Je repense à nos pas dansants,
Pour éviter la chaleur du sable brulant.
La course frénétique d’un cerf-volant,
Virevoltant sous le soleil couchant.

Je me souviens des senteurs d’encens,
Qui se disséminent au gré du vent,
Dans des marchés aux étals abondants,
Que l’on parcourait sous un été ardent.

Jusqu’au grand bouleversement,
A l’abord d’un virage tournant,
Un homme sans maitrise au volant,
Qui emporta mes rêves d’enfant.

Parfois quand souffle le vent,
J’entends la voix de mes parents,
Et me rappelle la vie avant l’accident,
Emportée par les bourrasques du temps.

@seulementsamuel
https://www.instagram.com/seulementsamuel/

Texte numéro 11 – Pierre Turcotte – Le vent me sait gré

Les cloches sonnent et l’air chahute
Puis la volée s’arrête sur une note mauvaise
D’une cloche qui a la tête dure
Certaines cloches ont le dernier mot
Ce n’est que de l’air qui vibre, tu me diras

Maintenant ce n’est pas le silence 
Qu’on pourrait escompter
On écarte les causes des dimanches
On cause et on écarte
Le vertige
On écoute en tremblant

De haut, le regard
Plonge en vol libre
S’écrase
En sifflant
Sur le sol

Les conversations lointaines
Rampantes et glissantes
Font diversion
D’une part, les banques
De toutes sortes
La thésaurisation du vice — caché, de construction…
D’autre part, l’accumulation du rêve
Mais les conversations demeurent lointaines
Ce n’est pas parce que je pense à toi que tu es là

Une mère et son fils
Jeune adulte
Passent avec des vélos verts loués
La pensée du jeune homme
Nie sa mère, même
Dans le silence des roues
Ils tournent la tête
À droite et à gauche
Pourtant, sa mère laisse
Derrière elle un parfum

La rue dévie un peu passé la terrasse
Aux petites chaises tressées
Ce n’est qu’après cette bifurcation
Que le soleil
Qui emprunte le vent
Luit encore, plus rieuse solitude

@pierreturcotte1
https://www.instagram.com/pierreturcotte1/

Texte numéro 12 – Bertrand Caron – Eole versus Véloce

Sur la route asphaltée une bise soufflait
Le coureur se cabrait comme un vers solitaire
Torsadé, frelaté, par l’effort téméraire
D’affronter et la pente et le vent dans le nez

Le vélo qui brillait dans l’instant liberté
Semblait être poussé par le souffle de l’air
L’homme peu charpenté et à l’air bien sévère
Grimpant incandescent avec ses cuisses enflées

Sa bonhommie d’effort dans le silence d’or
Du matin capricieux dépendait du mentor
La rafale banale, tombe à discrétion

Alors il se levait pour affronter les cris
D’encouragement, vifs, du public qui sourit
Passe la ligne d’arrivée libération.

Texte numéro 13 – Sacha – Yeux marrons

Et demain tu seras sur les routes, des routes encore,
que ni la pluie, ni les doutes n’avaient prévues pour toi alors,
tu te laisseras guider par ton instinct de voyageur
celui qui sait sans se tromper où vont tes rêves baroudeurs.

Tu partiras dans la nuit comme un déserteur en peine,
muet et tranquille dans cette ville silencieuse,
sous la lumière des lampadaires, et dans un gros pull de laine
tu t’en iras sans y penser vers d’autres contrées malicieuses.

Parfois, tu t’arrêteras sur une butte un peu plus haute
et devant ce panorama, tu songeras glorieux et fort
que la vie comme tu la voit n’est qu’une terre qui gigote
et qui sillonne de ses vents les vallées de boutons d’or.

Ne reste pas trop longtemps, mâle contemplatif
car le mouvement t’appelle comme la mer sur ses récifs.
Tu es en quête d’histoires. Toi qui sait les écouter.
Mais sans t’apercevoir que c’est la tienne que j’entendrai.

Oui la tienne. Vaste et pleine de ressources.
Je suivrai toutes tes étoiles, de petite et de grande ourse
et je dirai au vent qui souffle les aventures du monde :

J’ai connu un voyageur qui aime et qui écoute
qui balise ses ardeurs d’un million de petites routes
Il a marqué ma vie de son âme vagabonde.

@sachadurand
https://www.instagram.com/sachadurand/

Texte numéro 14 – Myriam Oh – Jamais satisfait mais toujours content

Le voile de l’illusion sèche sur le fil du temps.
Bientôt, il tombera.
Comme un feuillage usé par les saisons,
dévoilant l’arbre nu.
En attendant,
il fait le temps qu’il fait.
Tu es qui tu es.

Jour extraordinaire dans sa simplicité.
A s’en remettre au vent.

Il n’y a personne à sauver que soi-même.
Si ce n’est trois bananes
trop mûres dans la corbeille à fruit,
des œufs et des yaourts rescapés d’une grande surface
qui les avait jugés en fin de vie.
Lever de gâteau à travers la vitre du four.

Quelle odeur ça a un coucher de soleil ?

Tout n’est que paraphrase.
La cerise sur le gâteau est le gâteau.

@oh_myriam
https://www.instagram.com/oh_myriam/

Texte numéro 15 – Thomas Husar-Blanc – Souffle vie

Au sommet un torrent m’accueille
Et c’est toujours le même souffle
L’onde ténébreuse d’un temps qui passe
L’attente mystérieuse de la réponse
Doit-on vivre encore ?
Ou n’y a-t-il plus pour nous ici bas
que le lent écoulement des grains
La mort dans la cale
Et l’horizon terne à la proue
Le pétrole zèbre la table renversée
Au feu ! Au feu ! Mais on ne sait
S’il faut l’éteindre ou l’allumer.

@thomas.husarblanc
https://www.instagram.com/thomas.husarblanc/

Texte numéro 16 -Dominique Theurz – Devant

À l’échelle de Beaufort, tu te fiais
À 2, aux éclats tu riais
À 10, les éclats tu médisais

Mais de tes calculs le vent se moquait
Et sans compter il t’a soulevé
Pour te slourper la face.

Depuis,
Si le vent souffle, tu souffles aussi
D’aise ou de désespoir

Et sa bouderie, tu exècres
Comme le condamné à stagner
Qui encore veut voguer
Quitte à se noyer.

@dominiquetheurz
https://www.instagram.com/dominiquetheurz/

Texte numéro 17 – François Adjalian – Sonnet au gré du vent irrégulier

Souvent les mélodies rimées et ronronnantes,
Que le vent verse au rythme de l’apaisement,
Précèdent ses riches symphonies angoissantes
Qui emportent l’esprit de leur embrassement.

Souvent la poésie souffle sa brise amère
Ou tempête en sanglotant de vains châtiments.
Elle damne la Terre… Est-ce toi Lucifer ?
Elle agite la branche… Est-ce un gémissement ?

Les choses vont au gré du vent, au gré des vers,
Qui battent d’un seul cœur et mêlent leurs travers
Dans le lit des eaux bleues, des mots blonds, des airs lents ;

Ils bercent Ici-bas que l’Azur indiffère
Mais, farouches parfois face au grand désert blanc,
Souverains écrasants, ils remuent mers et Terre.

@franco__is
https://www.instagram.com/franco__is/

Texte numéro 18 – Jonathan Bouchenino – Divinité

les graines, les bourgeons, les pétales,
la haine, l’amour et mon âme ancestrale,
tous seront emportés dans les tréfonds abyssales,
cette terre nous a été donnée prolifique de vies animales,
aujourd’hui aride, froide et privée de son souffle primal,
mais l’espoir nous transperce de manière brutale,
prions Anemoi, Njörd ou Éole, ces divinités primordiales,
de nous redonner la passion de notre précieuse Terre natale.

@sleeve_cannes
https://www.instagram.com/sleeve_cannes/

Texte numéro 19 – Eux qui nous rêvent – Nuées

Fumées
Nuées
Mets tes pas
Sous leur voile
Et pars
Retrouver

Cieux-là
Même
Qui
Voudraient
Voler
Effleurer la
Transparence
Pars

@euxquinousrevent
https://www.instagram.com/euxquinousrevent/

Texte numéro 20 – Faxim Maur – Bonjour ma p’tite dame

Bonjour ma p’tite Madame,

Oui, c’est un peu familier mais, on commence à peine à se connaître maintenant ! 

Je me permets, j’espère que vous ne m’en voudrez pas et que…vous ne serez pas trop déçue, par ce que, j’ai trouvé une bouteille, près de l’eau et de jolis doigts de pied peints, j’étais content mais quand je l’ai ouverte et bien…il n’y avait rien, rien dedans !

Un peu plus tard, dépité, je l’ai retournée pour chercher un petit bout de papier, quelque chose…Et là, sur la table, alors que j’étais en train de boire un verre devant la mer, j’ai entendu des petits bruits qui en ont dégringolées. 

Je me suis dit que peut être cela avait une importance ? D’abord, une petite pomme de pin, mais alors très, très, petite pour passer par le goulot de la bouteille. 

Elle sentait bon. La forêt. Est-ce que sont des pins de bord de mer ou de la montagne, moi qui suis d’origine Lozérienne, je dirais plutôt de la montagne. Mais j’ai un doute quand même.

Après, quelques épines sont venues me chatouiller les doigts, elles sentaient la fraîcheur du matin, de l’été, frais, ou après la pluie.

C’est moi qui le dis, je ne sais pas si c’est exact. Mais il faut bien que je vous le décrive, puisque je ne vous ai pas encore trouvée.

Après il y eut un petit coquillage qui a glissé, un peu orange, à peine corail, très joli, très…fin. Bon, celui-là il doit venir de la mer, j’en conviens, mais en tout cas, très joliment dessiné.

Je me demande bien pourquoi.

Et puis…bon…je me disais, voilà, il n’y a plus rien, et…comme ça, j’ai quand même mis mon nez au-dessus de la bouteille. Pour voir !

Je m’attendais à rencontrer aucun parfum et là, j’ai été surpris : je ne sais pas pourquoi, je me suis souvenu, comme un vent de liberté.

Un petit vent frais, peut-être c’était ce mélange de mer ou de montagne et…je suis resté là à humer la bouteille.

Alors j’espère que je n’ai pas tout, tout humer !!!

Euh…bon…peut être un jour vous pourrez la humer aussi…j’ai refermé après, pour quand même que vous puissiez retrouver ce parfum. Pas sûr que vous puissiez le faire… mais bon…voilà ma p’tite Dame, désolé, pas de messages, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a !

Peut-être que finalement, parfois, les sens c’est plus important que les messages.

@faxim_maur
https://www.instagram.com/faxim_maur/

Texte numéro 21 – Jules – Variations sur Icare

Je marche dans cette rue étouffante, pleine d’odeurs de chair en putréfaction,
Attendant que le vent souffle les maux des souffrants vers le champ du repos.
Dans le silence du charnier, insoutenable, irrespirable, je suis figé.
Alors, la brise marine laisse mourir dans mes narines un parfum discret,
Ne pouvant demeurer dans cette pestilence, me voilà courant contre le vent plein d’espoir.
Ici, au bord de la falaise, j’entrevois ta silhouette dans le noir,
Fille du vent, tu murmures la brise et l’amour dans les joncs clairsemés.
Les bourrasques emportent mes mots, s’acharnent pour me faire taire,
Rêve illusoire, fait vaciller mon âme.
Je ne m’accroche plus à la terre lorsque contre ton cœur tu me serres,
Emporté par le tourbillon sans fond, avant que le ciel ne s’apaise.

@dolencias.lunares
https://www.instagram.com/dolencias.lunares/

Texte numéro 22 – C. Hanon – Le vent

Lève-toi
Lève-toi tôt !
Lève-toi sans prendre ombrage de ceux qui dorment encore !
Laisse- les à leurs rythmes s’éveiller, sans nulle comparaison
Laisse- les et
Laisse les miasmes de la nuit s’éteindre
Loin de toutes cadences sociétales,
Ressens les vibrations de l’aube,
Celles qui enchantent
Ecoute les bruissements des feuilles, en toi…
Loin de toutes les ornementations sonores, écoutes-toi…
Dans l’écoute attentive de toi, viennent les indications informatives du passage de la nuit à l’aube….
Rien ne se raconte
Ni l’aube, ni la vie ne se racontent ;
Elles s’esquissent pour donner le gout de les vivre
Pas pour être raconter,
Pas pour être réinventer…
Sinon la mémoire se répète et de réédition en réédition,
Elle incruste des émotions du passé qu’elle va faire éclore et re-éclore,
Jusqu’à plus soif dans cette aridité des jours sans source,

La vie n’a rien à voir avec tout cela
Car elle éclate
Aves d’innombrables temps particuliers,
Elle éclate,
Comme celui du jour de la fête de la rencontre avec le vent !
Celui qui vient et qui soulève tout…
Chez les passants inattentifs, qui prient par mégarde, croyaient
voyager dans d’autres contrées.
Pourtant, le vent ne les domestique car tel le cheval patient, attend,
Il te regarde déambuler, il t’observer et il te discerne bien avant de te cerner selon ses forces dans sa course.
Il pratique tous les éléments pour se se rapprocher de toi comme un ami oublié
Ce cheval tu l’accueille, reconnaissant de cette fête de l’instant, de sa nature qui t’étreint sous ses baisers qui englobent ton visage et tes mains
Tout t’expose ainsi ta morphologie frigorifiée quand le vent te fend sous ses coups de langue fraîches, tu te reconnais vivant, autrement.

@corinnekuge
https://www.instagram.com/corinnekuge/

Texte numéro 23 – Vincent Morival – Le bateau de la vie avec toi

Sur ce bateau de l’existence qui file sous le vent
Nous profitons de chaque jour intensément
Une impression divine de flotter sur le temps
Nous voguons sur une étendue folle de sentiments

Quel que soit le sens dans lequel il souffle avec force
C’est notre vie à deux qu’il fortifie et renforce
Avec lui, virevoltons entre les nuages et les soucis de la vie
Il ne nous reste plus qu’à surfer sur toutes nos envies

Imitons le quand il s’engouffre et se crée un passage
Afin que tous ceux que nous croisons comprennent le message
Notre amour résistera à toutes les tempêtes et tous les orages
Il ne s’envolera pas à la moindre brise, c’est un merveilleux voyage

@vincelif
https://www.instagram.com/vincelif/

Texte numéro 24 – Ysiaf – J’irai

J’irai marcher dessus la terre
Avec le cœur au gré du vent
Et je n’aurai d’autres barrières
Que l’hiver de mes cheveux blancs…

@ysiaf.mots
https://www.instagram.com/ysiaf.mots/

Texte numéro 25 – Elena Leprêtre – Au gré du vent

Plus de soucis… Emporte mes problèmes,
Souffle léger du vent !
Et si leur poids est supérieur quand-même,
Viens à mon aide, Ouragan !

Cœur, soit blindé contre tous ces rongeurs:
Malheurs, déceptions, cruauté…
Sans t’endurcir, résiste aux rancœurs,
N’accueille que la bonté !

Fleurs, embaumez de pureté
Tous les recoins de mon âme
Pour qu’elle ne puisse pas céder
Si une impureté l’entame.

Faites qu’on ne voit plus le mal
Ou qu’on l’oublie tout de suite…
Quand la noirceur s’y installe,
Chasse-la, Mistral, au plus vite !

Filtre le bien et le mal,
Mon cerveau, comme par magie
Pour que ta place centrale
Par la justice soit régie.

Viens l’aérer, oh Éole,
Afin qu’y règne la clarté,
Balaie de mes yeux ce voile
Qui ma vision peut flouter !

Je veux dans cette vie rêver
Et non seulement pour le plaisir
Mais aussi, pour voir arriver
Les choses que les rêves font grandir.

Avoir plus confiance en soi,
Avec la nature s’unir
Et du plus profond de moi
Sentir comme mes ailes vont grandir.

Etre libre comme l’air,
Vivre au gré du vent,
Faire ce que j’aime faire
Et savourer chaque instant.

@naturofils
https://www.instagram.com/naturofils/

Texte numéro 26 – Mélanie – Bras velours

Je me laisse porter
Par cette odeur ambrée
Qui flotte sous un ciel
Aux rayons bleus hâlés
Mon instinct me souffle
De m’envoler, d’ôter de mon esprit
Ces questions poisons, refoulées
Tandis que le vent s’invite
Dans mes cheveux encore emmêlés.

Je me laisse porter
Par ce sourire ombré
Qui s’insère entre chacune
De mes pensées allongées,
L’esquisse de ces fossettes
Formant une vague de velours
A l’orée de mes yeux.

Et puis, sans m’en rendre compte
Je suis déjà devant chez toi.
Je toque timidement à ta porte,
Tu l’ouvres, j’entrouvre mes lèvres
Et te saute dans les bras.

@moawnie
https://www.instagram.com/moawnie/

Texte numéro 27 – Esteban Miralles – La chaleur d’un deuil

Dans ses vers de rauques angoisses,
Se camoufle ton trépas
Comme tes lèvres la vie s’en va 
La cigale d’un temps s’envole,
Dans les profondeurs, l’amour s’immole
Évacuant les rires curieux, le théâtre s’abandonne
Aux abords d’une joue je te confie mes derniers mots
Laissant une âcre saveur dans la bouche 
Remords vain, n’égalera la chaleur de ton souffle
Ou des roses en lesquels se consume les diamants les plus limpides
Rien qu’un passage de nuages
Lignes de désir dérivant sur les plages
La passion d’un pleur sans larmes

@luwmirr
https://www.instagram.com/luwmirr/

Texte numéro 28 – Alexandra Norelli – Nord Nord Ouest

Je me souviens de ces années
Où il faisait long
Où les jours suivaient dociles
La trace de ceux d’avant
Je me souviens des soleils levants
Et du vent dans mes voiles grandes ouvertes
Je me souviens de la mer s’avançant
Sous moi se retirant
Sans rien emporter d’autre que l’empreinte de mes pas

Aujourd’hui
Avec mon mât cassé en deux
Et mes rames amputées par les récifs de la colère
Je prends le large
Et derrière moi
Plus de chemin

Le retour n’existe pas.

@alpha__november
https://www.instagram.com/alpha__november/

Texte numéro 29 – Sylvie Arnaud – Dans le vent

Dans le vent j’ai mis
Le fil des pensées
J’ai des broderies
Pour tout expliquer

Dans le vent j’ai mis
La liste des courses
Semée à l’envi
Jusqu’à la grande Ourse

Dans le vent j’ai mis
Le chemin des prés
Pour une ancolie
Qui m’a cajolée

Dans le vent j’ai mis
Un peu tout autour
En catimini
Sans roue de secours

Dans le vent j’ai mis
Les lettres secrètes
Pour la fantaisie
Aimée des poètes

Dans le vent j’ai mis
D’humbles calembours
Les jours et les nuits
Décalés toujours

Dans le vent j’ai mis
Le sucré salé
L’album du petit
Le livre sacré

Dans le vent j’ai mis
Surtout le futur
De beaux scénari
De belles aventures

@sylvie.arnaud27
https://www.instagram.com/sylvie.arnaud27/

Texte numéro 30 – Moral en cavale – Au gré du vent, ma chère dépression

Le souffle coupé,
Un brin d’air m’aurait suffi pour respirer,
Pour reprendre goût à la vie que tu m’as extirpé,
Et me sentir émaner de ce tourbillon de pensées.

Mais tu en avais décidé autrement,
Toi qui voulais inlassablement,
Me détruire à l’allure d’un ouragan,
Me noyer sous les décombres du torrent.

Et j’ai laissé ta pluie me lacérer,
Prise dans l’alizé,
Sous les coups de tonnerre,
Eperdument éprise de toi ma chère.

Je me suis laissé tomber aveuglément,
Abandonnée et emportée au gré du vent,
Sans raison apparente à cette agitation,
Au pied de toi ma déroutante dépression.

@moral_en_cavale
https://www.instagram.com/moral_en_cavale/

Texte numéro 31 – Stéphane François – Sans titre

sous le préau
de tes yeux pirates
se maquille
la prière du vent

@gorgonequatorze
https://www.instagram.com/gorgonequatorze/

Texte numéro 32 – Arno buyck – Au gré du vent

Autant en emporte le vent diraient les poètes,
mais à l’heure de notre temps la mode est aux pirouettes.
Au sortir de cette joute présidentielle
sonne la danse des girouettes,
comme au moment de la quête, le ciel,
se tourne vers les bourses les plus fluettes.
Si l’argent n’a pas d’odeur, le vent n’en a guère plus,
Alizé et Siroco ne sont que des transporteurs
d’embruns, jamais guère plus.
pourtant quand le vent tourne, c’est un autre scénario
le peuple qui s’embourbe, revêt son habit fluo.
au grès du vent les apôtres dit-on,
mais dans ce pays comme dans bien d’autres,
Malgré le vent, qui frappe à ta porte
tu restes sourd aux injonctions.

@arno.buyck.auteur
https://www.instagram.com/arno.buyck.auteur/

Texte numéro 33 – Bérénice – Au gré du vent

Incohérente, intransigeante,
Au gré du vent la houle se forme.
Il faudra pourtant survivre aux flots,
Loin de mes armes et de tes mots.

Braise capricieuse et presque rance,
Au gré du vent mon cœur s’élance.
Le front baissé mais poings rafales,
Les vagues s’embrasent : victoire bien pâle.

Envie muette aux griffes de flamme,
Au gré du vent l’incendie charme.
Attisée par tout ce qui n’est pas,
Flammèche blessée ne faiblit pas.

@berenice164
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Texte numéro 34 – Hazel Haimon – La lettre en fuite

Un oisillon s’envole dans le ciel
Je le regarde aller vers les nuages blancs.
Je veux m’enfuir d’ici, c’est officiel.
Et tout cela car cet endroit est accablant.

De l’encre noire sur ce papier à lettres,
Des mots se forment sous la plume corbeau,
La feuille est pliée et j’y impose mon sceaux.
Mais alors s’ouvre brusquement la fenêtre !

Ce grand fracas causés par un grand courant d’air
Me stupéfait, et sournois, le vent l’emporte,
Ma lettre, et tout les sentiments qu’elle comporte.

Mes yeux la suive quand elle s’enfuit dans les airs.
Et alors que je suis coincée sur ce divan
Je la regarde disparaître, au gré du vent,
Tout en l’enviant. 

@hazel_haimon
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Texte numéro 35 – Léanna Michel – À quai

Bateaux amarrés.
Ne voudrais-tu pas, Éole,
Tous les libérer ?

@leanna.michel.18
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Texte numéro 36 – Encaustica_ – Sans titre

Le vent souffle de ses cris silencieux
Passe de pays en pays
Delà les frontières célestes,
Les montagnes qui sont les rides de la terre
Et delà les océans gris dont les rides sont éphémères.

De ses voix inaudibles le vent souffle
Sans naissance et sans trépas
Remplit les plaines et les vallées
De chansons murmurées.

Et nous qui écoutons
Le vent qui souffle de sa parole étouffée,
Enfermés dans le monde
Enfermés dans ce qui est
Sans pouvoir passer delà les frontières du ciel
Les montagnes qui sont les rides de la terre
Et delà les océans bleus dont les rides sont éphémères.

@encaustica_
https://www.instagram.com/encaustica_/

Texte numéro 37 – Les Chroniques d’Hafeld – La danse des veals

Le vent se lève aujourd’hui
S’est-il déjà endormi?
Toujours il souffle
Et jamais ne s’essouffle

Nous voyageons au gré du vent
A l’instar des cerf-volant
Sans ficelle libre comme l’air
Par-delà la terre et la mer

Le zéphyr transporte nos souvenirs
L’alizé nous fait voyager sans navire
Nous flânons dans le vent
Simple brise ou ouragan

Quand vient notre rage
Alors éclate l’orage
Et les girouettes
Perdent la tête

@chroniques_hafeld
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Texte numéro 38 – Vicosinux – Petite feuille

Ne reste pas plantée là, petite feuille,
Tu es toute jaune,
Moi qui ai traversé des pays entiers,
Puis-je te donner quelques conseils,
Avant qu’on se perde sur les sentiers,
Ceux d’une sincère camarade de branche !
Petite feuille,
Laisse-toi porter par le vent,
Reste légère,
Le voyage est moins incertain qu’il n’en a l’air,
Même s’il démarre inconfortablement,
Je ne te parles pas de ces tourbillons passagers,
Des tempêtes aux vents contraires,
Des brouillards des temps modernes,
Qui ont le vent en poupe, depuis des millénaires,
Mais le Vent !
Celui qui travaille l’existence de l’intérieur,
Qui, en permanence souffle,
Et insuffle l’impermanence,
Décèle ses fréquences, et va où il te mène,
Jamais on ne s’essouffle,
Même quand il te fera monter au firmament,
Tu lui redemanderas une dernière danse,
Tu t’enracineras dans le mouvement,
Tu te déhanchera jusqu’à la transe,
Qu’importent les saisons,
Le Vent indique le sens !
A trop l’ignorer, on se décompose,
A trop lui résister, on se déchire,
Alors reste légère, petite feuille,
Hisse tes voiles avant qu’elles ne fléchissent,
Il a toujours plus d’imagination que toi,
Le vent de la Vie.

@poetiserlemonde
https://www.instagram.com/poetiserlemonde/

Texte numéro 39 – Carmy Basaki – Sans mal de lac

je m’y vois encore

seulet
perdu dans mes pensées
sans couleur
perdu dans les lignes de l’air
des vagues molles

remembrance de mes sourires
je ne te veux plus
remembrance de rien
toi non plus

à mesure que j’approche de la rive
la brise me caresse violemment
qu’il est agréable ce bateau
voguant vers mon passé
qu’il est agréable ce vent
qui me mène à ma résurrection
et dont la fougue l’inconstance qui fendent
l’eau m’évoquent celles de mon cœur

(ainsi va Maïsha)

la frêle frénésie qui frôle mes idées
ce refrain de l’espoir qui resurgit
tout me condamne à vivre

en attendant
que le lac me rende
ce que m’ont pris les vole-bonheurs
ne serait-ce qu’au centième
je continue mon petit bout de
chemin oui l’ondoiement des
vagues la rive qui m’ouvre bientôt les bras
me promettent autre chose

que l’inertie d’hier je me laisse
aller je me laisse porter guérir
par ce vent frais qui me
rappelle mon avenir si

radieux.

@carmybasaki
https://www.instagram.com/carmybasaki/

Texte numéro 40 – Axel H – Sans titre

Au gré du vent je sème mes graines
De simples mots venus d’une simple bouche
Lancés en l’air au cœur de l’arène
Avant que ma voix ne se couche

Au gré du vent je ne contrôle plus
J’ignore où mes graines vont pousser
Ou si leurs fruits auront du jus
Assez riche pour qu’on veuille les goûter

Au gré du vent je m’en remets à lui
Messager chaleureux et indomptable
Je retourne anonyme dans la nuit
Sourire heureux d’un être dispensable

@un_truc_poetique
https://www.instagram.com/un_truc_poetique/

Texte numéro 41 – Eskimo – Le souffle passé

Ô Vent qui souffle au loin,
Renvoie les soucis de l’enfant.
Que les générations d’antan,
Ont laissé dans le besoin.

Un monde en plein déclin
Dépourvu de soin
La vie est recueillie en vain.
Dans une illusion sans fin.

Pour qu’ils puissent rêver,
Du futur incertain,
Au quel ils devront s’adapter.
Sans avoir leurs mots à donner.

@eskimo_bg
https://www.instagram.com/eskimo_bg/

Texte numéro 42 – Cassiopée – Souffle de vie

souffle de désespoir
le typhon ravageur
vrille avec fureur
lascère mes organes
de mon corps affaibli il a pris le pouvoir.

souffle de terreur
l’ouragan sans pitié
tourbillonne avec brutalité
me traque sans s’arrêter
tout en moi il répand des embruns de malheur.

souffle de tristesse
la tempête s’affaiblit
mon coeur pleure
et le ciel pleut
dans le noir de mon être brûlent des feux de détresse.

souffle d’espoir
l’alizé léger
expire sur les débris
écarte les lambeaux
j’ai enfin devant moi l’horizon dégagé.

souffle d’amour la bise glacée
qui nous recouvre contraste avec
la chaleur de tes lèvres m’embrassant doucement.

souffle de désir
le sirocco ardent
fait frémir mon échine
ô fougueux frissonnements
nos deux corps sont des braises, nos deux coeurs n’en font qu’un.

souffle de renaissance
le zéphyr caressant
et la paix m’enveloppent
tandis que tu m’étreins
après m’avoir quittée, la Vie renaît en moi.

@miss_polemistiss
https://www.instagram.com/miss_polemistis/

Texte numéro 43 – Oni Rick – Au gré du vent

La fleur de fer rêve de s’élancer dans les airs, mais ses pétales métalliques la retiennent sur terre. Aimantée, elle ne lâche jamais prise. La gravité, la maintient sous emprise.
Un souffle, un soulagement.
Même espoir à chaque tornade, d’échappatoire, de bousculade. En vain elle éparpille son tapis d’argent, aux reflets éblouissants. Ceux des obliques rayons, d’un astre en lévitation. Ils reflechissent une senteur, celle du roussi sous la chaleur.
La force du cyclone inverse la bascule. Alors enfin, elle capitule. La sédentaire se libère lors de l’envol de ses corolles.

@oni_rick
https://www.instagram.com/oni_rick/

Texte numéro 44 – Ilderis Joseph Junior – Nostalgie

Chaque jour livrent bataille
Le passé et l’avenir, au fond
De ma pensée, quand se défaillent
Mes souvenirs, qu’ils défont

Et chaque nuit sait, en son cœur
Combien l’ennui, assassin du bonheur
Sévit encore contre mon âme solitaire
Avant qu’à l’obscur ne succède le clair

Les démons n’ont qu’un rendez-vous
Où le temps, complice, s’y met
Contre mes envies, qu’ils décimaient
Pendant que mon esprit se met au garde à vous

@ilderisjoseph
https://www.instagram.com/ilderisjoseph/

Texte numéro 45 – Triper Smith – Hallelujah

Debout sur mon vélo volant
À toute allure au gré du vent
Je cherche un ailleurs

De tout mon cœur adolescent
Dans la rue au soleil couchant
Je m’amuse à tuer le temps

Le crépuscule lance ses lueurs
Sur les facades aux briques rouge
À l’intérieur, j’ai tué la peur

Autour de moi plus rien ne bouge
Et je reprends mon chemin
Vers de meilleurs lendemains

Hallelujah

@hugo_waschak
https://www.instagram.com/hugo_waschak/

Fais Dix Vers #423 – Au gré du vent

J’ai déposé une plume sur une feuille,
Elles se sont amourachées dans une bise de saison,
Je les ai retrouvées étreintes sur le seuil,
Elles se sont embrassées d’un tour du monde à la maison,
Écrivant des lignes d’horizon sur les voiles d’un trois-mâts,
Ponctuant l’astérisque que suivirent les rois mages,
Soufflant l’espoir dans les toiles de ceux qui ne croient pas,
Réchauffant l’âme effacée de quelques trop froides pages,
Elles ont planté une graine dans mes nuages de grès,
Que pousse une rose des vents qui refoule les regrets.


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Merci à Alep, D., Idéesdodues, Flo face à la plume, Mathilde, Nicole, Roselivres, et Thomas et un anonyme de m’y soutenir !


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1 Comment

  1. […] ça se passe sur Instagram : @larathureLes jurys de cette édition sont les lauréats de l’édition précédente :Hugo Waschak (@h_wschk)Oni_rick (@oni_rick)Ysiaf (@ysiaf.mots)Bonne lecture […]

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