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Les derniers textes de la première saison de Fais Dix Vers. Je vous présente mes excuses pour ces compilations livrées en vrac comme ça… Je reprends le rythme normal des publications pour la suite !

Si vous voulez discuter de certains textes, ça se passe en commentaire ou sur insta.

Point positif, ce sont les textes de la période durant laquelle j’ai fait la transition vers le format podcast. A partir du Fais Dix Vers 249, les slams sont donc disponibles en audio sur le lecteur juste à droite.

Bonne (re)découverte poétique.

Lundi 15/03/2021 : Onzième mois n°241

Le texte du onzième mois, avec tous les thèmes mensuels à réutiliser :
Pédiluve, anticipation, persévérance, temps, jours sans, life in a day, barrière, humoriste, barrage, météo, ombre et lumière, écoute, justice, femmes, quais, Fukushima, serveur
J’ai essayé d’écrire un texte qui garde un sens dans ces circonstances.

Ca fait quelques temps maintenant qu’on vit dans un roman d’anticipation,
Un quotidien déconcertant fait de gestes barrières, de mesures barrages,
Entre ombre et lumière on nous répète que persévérance est solution,
Pourtant le jour sans s’estompe chaque jour un peu plus dans un mirage,
J’ai envie d’être arnaqué par un serveur, de vacances à Fukushima,
D’un pédiluve pour y plonger, de me faire moquer par un humoriste
En attendant j’écoute la météo d’ailleurs, des plages d’Ipanema,
Et je m’évade dans des vidéos “life in a day” ou de ski hors piste,
Mais quand nos vies seront de nouveau à flot, que nous pourrons enfin embarquer,
Ma justice sera qu’aucun homme ou femme ne soit oublié sur les quais.

Mardi 16/03/2021 : Impro 12 n°242

Tradition un peu perdue depuis la saison 2, l’impro pour commencer le nouveau mois. J’ai pris mes libertés vis à vis des Dix Vers restrictifs !

Le micro est branché, et pourtant rien ne vient,
Je me mets la pression, j’me dis qu’il faut que je fasse les choses bien,
Mais finalement l’important c’est qu’il y ait des choses faites,
Et qu’elles soient de meilleure qualité que mes chaussettes,
Je suis pied nu et je m’inspire de  ce qui m’entoure,
Et franchement… Ca ne vaut pas vraiment le détour,
C’est un putain de bazar, un heureux hasard,
On dirait que dans ce bureau est passé un blizzard,
Alors j’essaye de sortir de cette tempête, 
c’est pour ça que je me prends la tête, et que je m’entête,
J’me fous si à la fin y a des conquêtes, je n’sais pas quelle est ma quête,
J’ai même pas envie de vous exprimer une seule requête,
Mais pourtant vous êtes là, toujours à m’écouter,
Mais pourtant vous êtes là, toujours à me dérouter,
Parce que je ne comprends pas pourquoi vous suivez mes pas,
Parce que je ne comprends pas pourquoi vous suivez mes pas.

Mercredi 17/03/2021 : Oignons Frits n°243

Un thème proposé par les abonné·e·s sur instagram ! Je me suis battu pour essayer de construire ce texte autour d’une rime qui fonctionnait, et finalement, je ne suis pas mécontent du résultat, ou en tout cas de ce que je crois défendre avec ce texte.

Edgar trouve le temps long, chaque jour est un peu plus frustrant,
Sa vie n’a plus d’étalon, plus de sorties, théâtres, restaurants,
Il commande pain à la saucisse,  frites, quelques condiments,
Comme quand ils vont au stade à six, pour passer un bon dimanche,
Edgard ouvre la barquette, voit qu’il manque les oignons frits,
S’énerve, crie au raquette, veut qu’on lui rende son pognon fric,
Le livreur ne peut rien y faire, mais c’est lui qu’Edgard agresse
Il déverse sa colère, glisse sur une flaque de graisse,
Une patrouille interpellée, croit assister à une bévue,
Le travailleur exploité termine sa nuit en garde à vue…

Jeudi 18/03/2021 : Effet secondaire n°244

Ai-je besoin d’éclairer le pourquoi de ce thème ? Un texte que j’aime beaucoup, notamment par sa construction qui change un peu et sa légèreté.

Petit, je croyais aux fées en primaire,
Pourtant, sont-ce les effets secondaires,
D’une carrière promise au tertiaire,
Elles ont disparu de mes quatrains.
J’y ai remis une touche de couleur,
Assaisonné d’un pigment d’antidouleur,
Esquivé les employés qui jouent l’heure,
Elles sont revenues avec entrain.
Elles tissèrent le fil de ces vers,
Une poésie que les fées secondèrent.

Vendredi 19/03/2021 : Case départ N°245

Le retour du confinement. Un texte plein de petites références, plus ou moins cachées. C’est fou à quel point il est facile de faire le lien entre le thème du jeu et celui de la gestion de l’épidémie…

L’annonce frappe comme un retour à la case départ,
Parce qu’on a pas su se défausser sur le plateau,
On tergiverse entre jeu de stratégie, jeu de hasard,
Et si on ne pouvait que chuter comme au bonneteau ?
Pourtant, on a essayé de suivre les règles,
Comme Perceval, on n’connaissait pas les variants,
On a même cédé aux piperies espiègles,
On avait besoin de ce dix de d’air même en trichant,
Alors on r’lance les dés jusqu’au double quatre, double cinq, double six,
On joue le jeu, on bat les cartes, jusqu’à ce que cette partie finisse.

Lundi 22/03/2021 : Printemps n°246

On célèbre le printemps ?

Quartier de l’équinoxe, sous des feuilles de verres dorés,
Soleil sur plaque d’inox, étals et enseignes arborées,
Les toitures s’étirent après une nuit à la belle étoile,
Hors du nid, les voitures gazouillent dans les gazs du gasoil,
Les bougons bourgeonnent en bougeant un bout d’jambe en bout d’banc,
Les boutons déboulonnent  des bouts de vêtement en forban,
Les enfants en pétale courent après les balles qui détalent,
Les amoureux s’étalent pour bronzer sous un bois de métal,
Même les plus sévères pour l’occasion s’sont apprêtés,
Je vous partage ces quelques vers que le printemps m’a prêté.

Mardi 23/03/2021 : Cinq Sens n°247

Cinq sens, un thème inspiré du concours du Decor du Verlan sur instagram. Initialement, j’ai voulu travailler sur un texte qui jouerait sur des doubles sens à foison pour qu’on puisse lui donner cinq sens, mais j’ai fini par renoncer ! C’est pas plus mal !

J’entends à plein poumon, découvre mes ouïes,
Cet air saveur bonbon qui me réjouit,
Des larmes de rire que mes yeux ont goûté,
Ma plume, contaminée, s’est mise à goutter,
Gondoler de lignes folles, troubler ma vision,
Je la perds de vue, elle me guide d’un sillon,
Si je ne sais quelle portée cette ode aura,
Je me laisse approcher par cette autre aura,
Ceux que j’ignorais ont fini par me toucher,
Cinq sens, qui sont parvenus à me moucher.

Mercredi 24/03/2021 : Escargot n°248

Un thème proposé par les abonné·e·s sur instagram ! Le genre de sujet que j’adore, idéal pour raconter une petite histoire toute en douceur…

En amour, rien ne sert de courir, il faut partir à point,
Moi je ne faisais pas la cour et je ne partais point,
Gastéro sans histoire, hermaphro sur le tard,
J’ai placé pas mal d’espoir dans ce dernier rencard.
J’oublie son prénom, est-ce Margot ou est-ce Largo ?
Je demande pardon, elle s’marre, c’est Caro l’escargot,
Sa voix caresse mon cou, j’imagine déjà nos voeux,
Je nous vois déjà époux, oserais-je dire que j’veux,
Qu’on s’acoquine comme une, qu’on fasse coquille commune,
Qu’on cabotine à la lune, Caroline mon opportune.

Jeudi 25/03/2021 : Flamme n°249

Une thématique inspirée par la flamme olympique, que j’ai laissé brûler pour l’aborder sur un plan plus personnel. Mais surtout le premier texte enregistré en musique et proposé en podcast ! Vous pouvez donc en écouter l’audio sur votre droite, en cherchant le tout premier podcast diffusé sur le lecteur ! Et c’est donc vrai pour tous les textes qui suivent !

Les cendres de mes pensées cheminent dans des fumées nocturnes,
J’ai broyé des idées charbons élimées pour humer la fortune,
Retrouvé piégé dans un lit miné par une douce torture,
Je suis assiégé, éliminé par une frousse d’or pur,
C’est cette forme minérale qui me plombe sous les draps,
Quand je n’ai pas le moral, personne n’vient me tirer par les bras,
A la fois contremaître et forçat, c’est ma main qui me fouette,
J’me suis forcé à faire ça pour m’arracher à la couette,
Parce que j’ai vu la crème avoir les ailes qui s’y crament,
Je me protège de la flemme pour en préserver ma flamme.

Vendredi 26/03/2021 : Canal de Suez N°250

Un porte-conteneur bloquait le Canal de Suez, comme ne pas traiter une telle actualité ?

C’est une voie d’azur au milieu des paysages d’ocre,
Les vaisseaux sans voilure y défilent, au visage d’ogre,
Monstres marins insatiables aux ventres éclatés,
C’est notre appétit colossal qui est ainsi convoité,
Quand ce géant misérable dérive dans la traverse,
Minuscule grain d’sable dans l’engrenage du commerce,
Vient bloquer les rouages, couper la précieuse route,
C’est la vase de l’adage, il ne suffit que d’une goutte,
Dans la grande rivière, pourtant, elle tarit la source,
Du progrès d’hier, prendre le temps de cette folle course.

Lundi 29/03/2021 : Loi climat n°251

Le texte et le thème parlent d’eux-même, ou presque ! 

On présageait un grand bazar pourtant l’idée était lumineuse,
Poignée de citoyens au hasard pour une tâche vertigineuse,
Arrivés novices,consciencieux à en devenir expert,
Du climat et de ses enjeux; pour que l’avenir espère,
Peu importe leur parcours, ils étudient avec assiduité,
Débattent énergie, pollution, des objectifs à atteindre,
Mais les défenseurs du circuit court se sont faits court-circuités,
On rejette leurs solutions, les attentes se font éteindre
Une étincelle dans la matrice pour un élan conducteur,
Démocratie génératrice, gouvernement interrupteur.

Mardi 30/03/2021 : Impro en musique n°252

Première impro avec une bande son. Plutôt mécontent du résultat, je me souviens n’avoir même pas pris la peine de renoter le texte a posteriori… Je vous laisse donc la découvrir en podcast. Je n’ai pas osé réessayer l’exercice depuis, ça reviendra, probablement.

Mercredi 31/03/2021 : Sucre n°253

Un thème proposé par les abonné·e·s sur instagram ! Un texte avec quelques trouvailles dont je suis assez fier, je ne m’en cache pas ! Vous les avez ?

C’est une balade en soirée dans un paris couleur caramel,
En bas des Champs Elysées, je croise cette douce demoiselle,
Elle est probablement fleuriste, elle porte un joli sac à roses,
Je me dis, devant l’exposition des chats de Geluck, “ose”,
Je babille avec gourmandise, je dois pourtant avoir l’air tarte,
Elle me répond d’un air mignardise, en un éclair, café à son appart,
Elle me propose de l’aspartame, me dit j’espère qu’t’aimes,
Je n’veux pas édulcorer la flamme, j’en prends dans mon petit crème,
Comme un canard tout mielleux, je partage quelques instants sucrés,
Je vous en saupoudre un morceau, et conserve le reste secret.

Jeudi 01/04/2021 : Poisson n°254

Premier avril, poisson pour thème, et un texte moins léger qu’une blague enfantine.

A quoi riment ces aquariums dans lesquels on déambule,
Coincés dans les cocons, de nos nageoires papillons,
On tire sur le fil d’une génération funambule,
Alors on tourne en rond, petits poissons vermillons,
On se réfugie quand on peut dans un océan herbacé,
Pour un brin de trop peu, une étendue de pas assez,
Jusqu’à ce qu’on nous brise les eaux et qu’on perde la mémoire,
On oublie nos repères, et nos étoiles amères,
On se colle peaux à peaux en soudant nos écailles d’espoir,
On aspire un grand bol d’air, dans une bulle de vers.

Vendredi 02/04/2021 : Grands parents N°255

Les enfants envoyés chez leurs grands-parents en prévision du confinement… Mais y a-t-on vraiment envoyé seulement les enfants ?

Odette et Marcel accueillent les p’tits enfants au confinement,
Mais quand les parents ouvrent le coffre dans un couinement,
Il y a le Saint-Bernard qui a sombré dans l’alcool,
Et le poisson rouge qui ne tourne plus rond dans l’bocal,
Les orchidées du balcon qui ont perdu toutes leurs corolles,
Un recueil de fables qui n’a plus du tout de morales,
Un gros tas de livres dont il faudrait garder les pages,
Et il y a même l’ascenseur qui se sentait mis en cage,
Les parents affichent, tu sais, ce grand sourire goguenard
Odette et Marcel, eux, ont bien compris le traquenard.

Lundi 05/04/2021 : Visio n°256

A l’heure où tout se faire en visio… La veille on fêtait les 95 ans de mon grand-père par écran interposé.

Il n’y a pas de festin à la Rabelais, pas même une tablée,
On va seulement s’appeler pour une réunion câblée,
Un cocktail d’images figées et de caméras mal dirigées,
Buffet de questions non pigées comme un passage obligé,
Il n’y a pas de chasse aux oeufs, mais dans le tchat quelques coquilles,
On a pas caché de chocolats, mais y aura bien quelques cookies,
Le réseau familial n’a jamais aussi bien porté son nom,
La visio dominicale, est devenue notre nouveau canon,
Alors on envisage que ça change pour la prochaine occase,
D’ici là, on garde nos visages, nos vies sages dans des cases.

Mardi 06/04/2021 : Bout du tunnel n°257

Est-ce que je parlais de la fin proche de Fais Dix Vers ? On pourrait le croire, mais non ! On lisait et on entendait alors qu’on apercevait enfin le bout du tunnel… Vous sentirez probablement mon optimisme modéré !

Dans le brouillard des mirages de la raison,
On voit poindre le jour d’une fin de saison,
Une clarté lointaine, presque inaccessible,
A portée de nos ailes, insaisissable cible,
Prises dans les phares d’une lueur blafarde,
Les pies bavardes les dates que Pi hasarde,
Pupille attirée par l’échéance qui scintille,
Un espoir admiré, une chance qu’on étrille ?
Incertaine liberté que l’on désire choyer,
L’épilogue : quand les plumes seront déployées.

Mercredi 07/04/2021 : Carrelage n°258

Un thème proposé par les abonné·e·s sur instagram. Et même le dernier de cette première saison de Fais Dix Vers, alors j’ai essayé de proposer un texte qui me ressemble.

J’écris avec l’espoir que le sol s’efface sous mes pieds,
Je veux marcher sur des vers sans devoir faire attention,
Garder la face alors que je me suis coupé de mes papiers,
On conte que l’envers est pavé de bonnes intentions,
Donc j’amasse des bris de verbes égarés sur le carreau,
Morceaux de grammaire vulgaire coincés entre deux barreaux,
Et j’en compose cette mosaïque de mots prosaïques,
Que j’émaille de doutes dans une cuisson automatique,
Poète affamé, je compile ces dalles avec soin,
Un dernier trait, la poésie, le quotidien pour conjoints.

Jeudi 08/04/2021 : Protocole n°259

Protocole… Sanitaire ? Non ! Ici, le thème évoque une faute de protocole diplomatique lors d’une réunion entre la Turquie et l’Union Européenne. J’ai décalé le thème, mais en gardant cette notion de protocole comme un ensemble de règles de bienséance. 

Gaston se sent honoré, ce soir il reçoit les têtes couronnées,
Effigies adorées d’une cour qu’il aimerait pouvoir fréquenter,
Gaston se sait au sommet, il veut mettre en scène son ascension,
D’un succès consommé dont il n’a jamais caché les intentions,
Gaston veut s’intégrer, alors il s’investit et colle au protocole,
Deux verres à eau, trois verres à vin, encore d’autres pour l’alcool,
Gaston y met le coût, recoud les accoudoires pour marquer le coup,
Revêt une chemise de goût, noeud papillon pour marquer le cou,
Gaston est prêt pour le dîner, redescend maintenant qu’il s’est changé,
Ça coince à l’entrée, l’étiquette lui interdit la salle à manger.

Vendredi 09/04/2021 : Espace N°260

Un thème inspiré par le concours organisé par le Decor du Verlan sur instagram.

Allongé dos contre terre, le regard tourné vers les cieux,
La lune et ses cratères dessinent mon visage et mes yeux,
Sans comprendre à quoi je joue, je fais des plans sur sa pommette,
Là où mes pensées s’échouent, sèchent en compagnie des comètes,
Les agneaux de Saturne sont menées par l’Etoile du Berger,
Même Vénus est devenue taciturne à force de gamberger,
Je refuse de suivre les traits des constellations célestes,
Je m’affranchis de la force de mes consternations, ces lests,
Je suis en recherche de traces de poésie dans l’univers,
Un prosemonaute qui croit encore aux petits hommes vers. 

Lundi 12/04/2021 : Bilan n°261

L’heure du bilan après une année de textes quotidiens. J’ai essayé d’être sincère et lucide sur cette expérience… Déjà relancée.

J’ai commencé un lundi, pour terminer un mardi,
A écrire les vers par dix, mais pour quoi faire, pardi ?
Il a suffit de ces deux jours pour que trois cent soixante s’effacent,
Trouvère à la cour, slameur de la galerie des glaces,
Architexte poétique, je rêvais d’bâtir des tours de vers,
Que mes verbes se réverbèrent dans des atours de verres,
C’est un projet sans queue ni tête pourtant je lui donne du corps,
Un contraste, j’ai hâte qu’il s’arrête, mais j’en r’demande encore,
J’veux y apposer de nouvelles phrases, marquer cette pause dont j’ai besoin,
Pour conclure cette nouvelle phase, je devais terminer par ce point.

Mardi 13/04/2021 : Douzième mois n°262

Tous les thèmes du mois à réutiliser. Le texte « mensuel » que j’ai eu le plus de mal à écrire, peut-être parce que c’était le dernier et que je me suis mis une petite pression. 

Fais Dix Vers, fin du protocole, j’ai tenu jusqu’au printemps,
En l’espace d’un an, est-ce que je peux en tirer un bilan ?,
Je suis un poisson qui crie, un escargot qui se veut guépard,
Je boucle comme un oignon frit, j’peine à quitter ma case départ,
A craindre le retour de flamme, je sucre le fond de mes ritournelles,
Comme une loi climat sans âme, qui nous écarte du bout du tunnel,
Je n’ose toujours pas slamer devant mes grands parents en visio,
Ca coince encore plus que le canal de Suez et son cargo,
Tête contre le carrelage, quels seront les effets secondaires,
J’ai mis mes cinq sens en exergue pour écrire ce slam de der. 


Pour retrouver mes « Fais Dix Vers » du lundi au vendredi, ça se passe sur instagram, donc n’hésitez pas à m’y suivre ! Vous pourrez m’y proposer vos thèmes !


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