Les Rathures

La Fuite

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Entendre la foule, ses rumeurs de cour,
Ses murmures, ses non-dits et ses présages,
Suspendre la houle, elle grogne sur la plage,
Ses armures, ses édits et ses recours.

Traverser la ville, en suivre le parcours,
Au loin, la tribune est son visage,
Traverser la vie, n’être que de passage,
Au moins, l’âme libre est son secours.

Oser le désordre, loin de leurs consignes,
Apprécier le vide, l’étoffe du zéro,
Quand l’infini se dresse, prendre le huit.

S’échapper du cadre, suivre les lignes,
En être le reflet, l’autre héraut,
Quand l’échafaud se dresse, prendre la fuite.


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6 Commentaire(s)

  1. J’aime particulièrement l’usage des mots à double sens :
    – consignes
    – cadre
    – lignes
    – fuite
    ça me fait penser à une grille de mots fléchés (ou croisés)

    Par contre, j’aurais apprécié plus de régularité au niveau métrique, attendu que cela reste un élément important de la cadence, de l’articulation mélodique des vers.
    Ou alors, ça participe d’une volonté de rajeunir (moderniser) les poèmes à forme fixe ?

    Bien cordialement.

    1. Merci beaucoup Yánnučój pour ce commentaire très enrichissant!

      Je suis entièrement d’accord avec vous, mon sonnet souffre d’arythmie. Je me suis concentré sur le fond plus que sur la forme. En le déclamant, je butais bien sur la mélodie du texte, mais je ne trouvais pas de tournure qui me convenait dans le temps imparti. J’aurais préféré dire que c’était là une volonté de moderniser la poésie classique!

      Je tâcherai de me consacrer un peu plus à la rythmique de mon prochain poème. C’est un bel axe de travail.

      Au plaisir!

      1. Malgré tout, j’ai observé une très belle qualité de ton, aussi bien que la justesse de la trame, c’est un poème soigné.

        « Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
        Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
        Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
        Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. »

        Nicolas Boileau dans « L’Art poétique » a tout dit en disant cela.

  2. Très jolie ode à la liberté

  3. Difficile de « s’échapper du cadre » tout en « suivant les lignes »… par contre, savoir lire entre ces lignes, et fuir en avant, c’est tout un art… de vivre !
    Je suis curieuse de lire l’épopée d’Élise à l’Élysée… je devrai juste prendre le temps de m’arrêter, car lire sur son vélo en portant un sac à dos, c’est pas évident.
    Bonne journée,
    f.

    1. Ha ha effectivement ce serait dommage de finir la tête dans le guidon!
      Merci!

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