Les chapitrés

L’épopée de Li Shu, chapitre 8 : Le Procès

image_pdfimage_print

Licence Creative Commons
Ce(tte) œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.

Chapitre 7 : Profanation

Lors de la fête de Xijiang, Li Shu, Hu et Huise s’introduisent dans le temple interdit de Xiajiang. Alors qu’ils veulent effacer les traces de leur passage, ils détruisent les idoles adorées par les habitants de Lutai. Huise se sacrifie pour que Hu et Li Shu puissent s’échapper.

Le tunnel était mal éclairé. Il y avait une torche faiblissante tous les dix mètres. Et rien de plus. Li Shu avançait à tâtons. Elle ne savait pas jusqu’où elle devait aller comme ça. Sous ses pieds, le sol roulait, menaçant de la faire tomber à plusieurs reprises. Elle se rattrapait péniblement aux racines des arbres qui transperçaient la paroi de terre. Ses mains étaient écorchées. Elle sentait le sang chaud couler d’une plaie à sa paume droite. Elle lécha sa main, par réflexe, avalant un mélange boueux de terre et de sang. Elle recracha le tout aussi tôt dans une toux grasse et bruyante.
« Li Shu, c’est toi ? »
Elle reconnut la voix de Huise. Elle venait de derrière elle. Elle avait loupé l’intersection. Elle rebroussa chemin, gardant sa main gauche sur la paroi pour être sûre ne pas repasser devant sans la voir. Elle emprunta un tunnel beaucoup plus étroit que le boyau principal. Elle s’arrêta contre ce qu’elle devinât être une porte en bois.
« Huise, t’es là ? »
« Li Shu ! Comment es-tu venue jusqu’ici ? »
Il n’y avait plus aucune lumière dans cette partie-là du souterrain. Li Shu tapota partout autour d’elle pour se faire une idée de son environnement. Le boyau au fond duquel se trouvait la cellule de Huise était à peine plus grand qu’elle, un adulte n’aurait pas pu y rentrer sans se plier en deux. La porte de bois n’avait pas l’air très solide, elle craquait beaucoup. Le cadenas qui la fermait avait l’air, lui, beaucoup plus résistant. 
« J’ai donné mes gâteaux aux amandes au garde, il m’a laissée passer. »
Le mercenaire ne s’était pas posé de question. Il n’avait jamais gagné d’argent aussi facilement. Il était arrivé seul à Lutai en pleine période de festivité. Il avait pu profiter de la fête, du banquet sans rien payer d’autre qu’une chambre. Et voilà qu’on était venu le trouver pour garder une gamine en prison jusqu’au lendemain, quand se tiendrait son procès. On lui avait offert une pleine bourse d’or. Et après ça, une autre gamine était venue lui apporter des gâteaux pour pouvoir aller parler à la prisonnière. Il l’avait longuement dévisagée, mais vu son gabarit, il en avait conclu qu’il n’y avait peu de chance qu’elle fasse du grabuge. Les prisons de Lutai n’avaient de toute façon pas d’autres sorties. C’était une ancienne nécropole, creusée un peu à l’écart du noyau du village, abandonnée depuis des années. Lorsque les gens de Lutai avaient trouvé Huise au milieu des débris des statues des Dieux, dans le temple, ils s’étaient immédiatement emparés d’elle, sans voir Hu et Li Shu qui s’étaient glissés parmi la foule. Les plus véhéments réclamaient une punition immédiate et exemplaire. Les plus sages disaient qu’une telle faute ne pouvait être jugée que lors d’un procès. La majorité acquiesça. Comme il ne pouvait se tenir un procès durant les festivités de Xiajiang, on décréta qu’il fallait garder Huise prisonnière sous bonne garde. Shi et Zhenzhu tentèrent bien de dire qu’ils la garderaient à la maison, mais Gongping clama qu’on ne pouvait pas leur faire confiance. Comme ils s’étaient rapprochés de Huise pour la protéger, on les avait fait sortir. Gongping rappela à tous, l’existence de la vieille nécropole et on alla chercher le seul mercenaire présent au village pour y monter la garde. Ainsi, Huise devint elle la première prisonnière que Lutai avait connu depuis des dizaines d’années.


« Est-ce qu’ils sont très fâchés dehors ? »
La voix de Huise tremblait. Li Shu posa machinalement la main sur la porte de bois, laissant une trace de sang. Huise imita le geste de l’autre côté de la porte.
« Ils sont très en colère, oui, murmura Li Shu. Mais ils ne veulent rien nous dire, je crois qu’ils ne nous font pas confiance.
– Ils ont bien raison, tu es bien venue me voir alors que c’est formellement interdit ! »
Elles rirent toutes les deux. Ca les soulagea, un peu.
« Oui, mais s’ils m’attrapent, au moins, je serai là pour te tenir compagnie. Tu as de la lumière ?
– Oui, j’ai des bougies. Et Shi ? Et Zhenzhu, est-ce qu’ils sont fâchés contre moi ?
– Je crois qu’ils l’étaient quand ils t’ont vu dans le temple. Mais je crois que maintenant, ils sont surtout inquiets pour toi. Ils ont peur de ce que les juges diront lors de ton procès. Gongping dit partout qu’elle veut que la punition soit exemplaire.
– Qu’est-ce qu’ils vont me faire ?
– Je n’en sais rien… »
Li Shu s’accroupit et longea le panneau de bois à l’aide de sa main. Elle trouva un interstice par lequel elle parvint à passer sa main. Elle creusa un peu dans la terre tassée par le temps et y glissa un petit paquet en tissu. 
« Tiens, c’est le gâteau aux amandes. On se reverra demain. »


Jamais Li Shu n’avait trouvé la place centrale de Lutai aussi terrifiante. C’était le lieu de la fête et des excès. C’était là qu’on célébrait les mariages, qu’on honorait les Dieux ou encore qu’on rendait hommage aux morts. C’était un lieu d’échange et de partage. Les voyageurs et mercenaires de passage arrivaient là pour demander l’hospitalité, puis s’installer aux tables des tavernes. Les marchands y déployaient leur marchandise et finissaient toujours par offrir quelques babioles aux enfants qui tournaient autour de leurs étals. Mais jamais ça n’avait été un lieu de punition. 
Sur l’estrade où l’on jouait normalement des pièces de théâtre, trois grands sièges de bois avaient été installés pour accueillir le séant des trois juges. Au pied de l’estrade, une petite cage en bambou attendait l’arrivée de Huise. La foule était celle des grands jours et des grandes cérémonies. Il n’y avait pas eu de procès à Lutai depuis plusieurs décennies, alors pour rien au monde, on aurait manqué l’événement. Lorsque Shi, Zhenzhu, Hu et Li Shu arrivèrent, la foule se fendit en deux et on leur laissa une place au premier rang. Puis de nouveau, la masse se referma et on jouait de l’épaule pour essayer de pouvoir mieux assister au spectacle qui allait bientôt commencer. Li Shu eut la nausée. Elle voyait les regards surexcités de ces gens qu’elle côtoyait depuis son enfance qui n’attendaient plus que de pouvoir défouler toutes leurs frustrations sur Huise. Elle ne survivrait pas à toute cette haine, à toute cette violence. Li Shu serra fort la main de Zhenzhu. Ils s’assirent sur le banc le plus proche de la scène, juste en face des sièges du juge.
Le grand-prêtre de Xianjiang monta sur scène et le silence se fit. Il prit place derrière le pupitre. Li Shu le regarda fixement. C’était le président de séance, l’homme chargé de l’équité du procès. Pour juger un blasphème, c’était mal parti pour Huise. Il s’adressa à la foule, demandant qui souhaitait être juge. Ce serait donc eux, tous ces fous aux yeux plein de sang qui seraient les juges. Li Shu implora Shi et Zhenzhu pour qu’ils se proposent, mais ça leur était interdit. Les juges ne pouvaient pas être de la famille de l’accusé.
« Mais nous sommes des bâtards ! Nous ne sommes pas vos enfants ! Vous n’êtes pas notre famille ! cria-t-elle en pleurs dans le brouaha. »
Dans la foule, des dizaines de mains s’étaient levées. Les candidats passèrent un à un, exposant leur motivation à juger cette affaire. Puis on vota. Gongping fut élue la première. Ce fut ensuite Tufu que Li Shu trouva particulièrement énervé, et enfin Mingzhi, un vieil homme que Li Shu n’avait jamais vu parler. Gongping prit place dans le siège central, elle était la grande juge. Lorsqu’ils furent tous les trois installés, il fallut aider Mingzhi à monter sur l’estrade, Huise apparut enfin, sous la garde attentive du mercenaire, les poignets et les chevilles enserrés dans des cangues. Le mercenaire la conduisit à travers la foule qui la bouscula, la hua et lui cracha dessus. Elle fut enfermée dans la cage en bambou sans même qu’on lui enlève ses liens.


Le prêtre frappa d’un épais marteau de métal sur son pupitre pour ramener le silence. Il déroula un maigre rouleau de papier et lut l’acte d’accusation. 
« Huise, fille de Zhenzhu et de Shi est accusée d’avoir profané le temple de Xiajiang lors de la grande cérémonie de Xiajiang. Durant son acte blasphématoire, Huise a détruit les statues de Yu, Déesse de la Pluie, Feng, Dieu du Vent et de Yishu, Déesse des Arts. L’accusée a été prise sur le fait et a reconnu sa responsabilité. Juges, vous devez discuter de la sentence à appliquer. »
Voilà ce que serait le procès, un débat sur la meilleure punition pour Huise, pensa Li Shu. Elle regarda Hu qui n’avait pas levé les yeux du sol depuis qu’ils étaient arrivés sur la grande place. Huise n’écoutait pas, elle croulait sous le poids de ses entraves. Comme le protocole le voulait, Gongping fut la première à prendre la parole.
« Depuis que ces trois enfants sont arrivées ici, dit-elle en désignant Huise, Li Shu et Hu, Lutai n’a plus connu la paix. Nos enfants se battent entre eux, des guerriers nous ont menacé et pris en otage. Nous avons tous espéré qu’ils puissent s’intégrer parmi nous. Nous leur avons accordé notre confiance, et ils nous ont trompés en s’amusant à blasphémer nos Dieux et à détruire nos croyances. Le châtiment qui sera réservé à cette petite doit être exceptionnel pour deux raisons. D’abord, parce que les Dieux doivent nous pardonner. Ensuite, parce qu’il faut que son frère et sa sœur se souviennent toute leur vie de ce qu’ils encourront s’ils décident de suivre sa voie et qu’ils se refusent à se plier à nos coutumes. »
Une clameur marqua l’approbation de la foule. Li Shu n’en revenait pas. Ils étaient traités comme des étrangers, des dangereux criminels pour Lutai. Ils voulaient faire de Huise un exemple. Tufu se leva à son tour.
« Les offenses aux Dieux demandent des compensations exceptionnelles. Lutai est sur la route entre le grand royaume de l’Ouest et les royaumes guerriers de l’est. Chaque jour, des mercenaires, des troupes en armes, des combattants passent par Lutai, et pourtant nous n’avons jamais connu la guerre. Ils passent tous en paix ici, parce que les Dieux nous protègent ! »
La foule acclama encore d’avantage.
« Si nous n’offrons pas aux Dieux la pénitence qu’ils réclament, si nous ne nous montrons plus dignes de leur protection, nous serons exposés à tous les dangers ! Nous, les hommes, nous serons tués ou rendus en esclavage, nos femmes seront violées et prostituées, nos enfants seront embrigadées dans les armées du monde entier. Nous ne pouvons pas prendre ce risque. Alors, nous devons offrir aux Dieux le prix de l’affront. Huise a détruit leur enveloppe corporelle, ici dans notre monde. Elle doit subir le même sort. »
La foule s’enflamma de plus belle encore, réclamant maintenant la mort de Huise qui, épuisée, l’air hagard, ne comprenait pas réellement ce qui venait de se dire. Li Shu s’agrippa à la chemise en toile de Zhenzhu.
« Qu’est qu’ils veulent faire ? demanda-t-elle paniquée.
– Un sacrifice… murmura Zhenzhu le souffle coupé.
– Ils veulent tuer Huise ! Il faut les arrêter ! Il faut la défendre ! »
La foule était comme folle. Pourtant, il suffit que Mingzhi fasse un léger geste de la main pour que tous se taisent comme un seul homme. Il ne se leva pas de son siège. Il resta, au fond de ce trône de bois trop grand pour lui. Li Shu se demandait ce que ce vieil homme dont elle allait entendre la voix pour la première fois allait pouvoir ajouter encore.
« Vous n’êtes tous que des imbéciles, dit-il d’une voix forte et claire. J’ai connu les temps où Lutai était attaquée, pillée et ravagée sans cesse par les hordes qui passent encore aujourd’hui dans la vallée. Nous avions les mêmes Dieux, nous avions les mêmes cérémonies et nous punissions sévèrement tous ceux qui ne respectaient pas nos règles. Ce n’est pas ça qui nous a protégé des menaces extérieures. Nous nous sommes protégés nous-même. Nous avons montré à nos ennemis qu’il était préférable pour eux de venir en paix ici. Que s’ils le faisaient, nous saurions les accueillir comme ils se devaient. Et que s’ils décidaient de venir en adversaire, nous saurions leur faire perdre plus que tout ce qu’ils pourraient y gagner. Nous nous sommes battus ensemble, nous n’avons pas demandé aux Dieux de le faire à notre place. Plus exactement nous avons cessé de le faire. Et lorsque nos ennemis ont compris que nous étions prêts à faire la guerre, ils sont venus en paix, et nous n’avons plus jamais eu besoin de leur faire la guerre, ni de nous faire la guerre. Cette petite a commis une faute en entrant dans le temple de Xiajiang, et elle doit être punie. Mais elle n’a fait qu’une bêtise en brisant les statues. Tuez-la au nom des Dieux, et vous ramènerez le sang et la guerre à Lutai. »
Son visage se referma à nouveau. Il se renfrogna au fond de son fauteuil, comme s’il ne s’intéressait à aucune réaction après son discours. Li Shu se retourna. Il n’y avait, derrière elle, plus d’acclamation guerrière, plus d’appel à la mort, bien au contraire. Chacun semblait avoir honte des excès de violence qu’il appelait de ses vœux quelques minutes auparavant. C’est le grand-prêtre qui rompit le silence en tapant de son marteau.
« J’ai entendu les juges, la volonté d’une punition sévère et juste, mais aussi l’appel à la sagesse et à la retenue. Si les juges s’accordent sur ce point, je propose que Huise, fille de Zhenzhu et de Hu, soit bannie des villages et hameaux de Lutai à vie. Elle pourra vivre dans la vallée, à l’écart des Hommes. Les habitants de la vallée auront le droit de lui rendre visite. Elle sera toujours sous la protection de notre justice, qu’aucun habitant de la vallée ne s’attaque à elle pour se faire justice soi-même sans quoi il sera sévèrement châtié. Si les juges s’accordent sur cette sentence, qu’ils lèvent la main gauche. »
Les trois juges levèrent la main gauche.
« Zhenzhu, Huise ne va plus vivre avec nous ?
– Non, Li Shu. Elle ne pourra plus sortir de la forêt. Toutes les routes, les villages, les hameaux, les champs… Tout ce que les Hommes ont construit dans la vallée lui est interdit. Mais nous aurons toujours le droit d’aller la voir, de lui donner à manger.
– Mais c’est injuste ! »
La foule applaudissait la sentence avec une pointe de déception. Ils auraient probablement souhaité quelque chose de plus spectaculaire. Le mercenaire ouvrit la cage pour faire sortir Huise. 
« Si personne n’a plus rien à ajouter, déclara le grand prête, la séance est levée. »
Li Shu chercha Hu du regard. De petits gestes des yeux et de la tête, elle l’incitait à prendre la parole. Lui secouait la tête pour l’inciter à se taire. Il comprit qu’elle ne voulait pas laisser Huise partir seule. Qu’elle ne voulait pas la laisser assumer seule. Hu se souvint que c’était pour lui qu’ils étaient allés tous les trois dans le temple. C’est lui qui avait voulu voir les Dieux le premier. Lui qui était jaloux de ses deux sœurs. Alors il finit par lui faire signe de la tête pour lui dire qu’il était d’accord. Mais c’est elle qui parlerait.
« Attendez, attendez, cria Li Shu au grand-prêtre en montant sur l’estrade. »
De nouveau, tout le monde s’arrêta de parler. Le grand-prêtre l’invita à continuer. Mais Huise fut la première à l’interrompre.
« Tais-toi Li Shu ! Tais-toi ! Ne dis rien ! s’écria-t-elle avec rage.
– Accusée, la gronda le prêtre en frappant du marteau sur le pupitre, vous n’êtes pas autorisée à parler ! Li Shu, dites ce que vous avez à dire. »
Li Shu se retourna vers la foule. Elle lança un regard à Mingzhi qui lui répondit avec bienveillance. Elle savait qu’elle était en train de faire ce qui était juste.
« Huise n’était pas seule dans le temple de Xiajiang. Hu et moi étions avec elle. Nous voulions seulement voir les Dieux, être avec eux pour la fin de la cérémonie de Xianjiang. C’était un accident. Lorsque nous avons voulu les recouvrir de nouveau avant de repartir, nous avons fait basculer Yishu. Dans sa chute, elle a entraîné Feng et Yu. Nous y étions tous les trois, mais ce n’était qu’un accident.
– Alors vous serez tous les trois bannis. J’ai dit, déclara le grand-prêtre. »
Le marteau frappa de nouveau sur le pupitre, mais cette fois-ci, Li Shu eut l’impression que le coup se répercutait dans tout son corps. Elle se mit à trembler alors les mains de Tufu la saisissaient aux épaules. D’autres mains se saisirent de Hu alors que Shi et Zhenzhu tentaient de les en empêcher. Dans le tumulte, Li Shu se retrouva projetée contre le fauteuil de Mingzhi. En se relevant, elle le regarda droit dans les yeux. Tufu la rattrapa violemment, mais elle ne lâcha pas son regard. Alors elle vit Mingzhi lui glisser du bout des lèvres :
« C’est bien ce que tu viens de faire, petite fille. Sois fière de toi. Bon courage. »


Chapitre 9 : Bannis!


Merci de votre lecture!
Ce blog est un blog de travail, alors n’hésitez pas à me faire vos retours en commentaires!
L’épopée de Li Shu nous accompagnera sur ce blog pendant quelques mois par intermittence. Alors si vous ne voulez pas louper le chapitre 9, le plus simple est de vous abonner à la Rathure!
Si vous voulez me soutenir, n’hésitez pas à partager ce texte à vos proches, vos ami-e-s d’enfance, vos réseaux sociaux ou à tous les juges de votre entourage.

Tu peux m’aider à vivre de ma passion et de mon travail en me soutenant sur Tipeee!

Tu peux aussi me laisser dans les commentaires :
Des idées de thèmes, des mots à placer, des défis…

Ça m’aide!

Retrouve moi sur :
Twitter (Un jour j’ai commencé à y être actif!)
Facebook (J’y poste avant que ça ne disparaisse!)
Mon blog de cuisine (Ca c’est si t’aimes bien la cuisine!)
Ou encore instagram (Là aussi vaut mieux que t’aimes bien la cuisine!)

A la semaine prochaine!

1 Comment

Répondre à L’épopée de Li Shu. Chapitre 7 : Profanation – La Rathure Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Prochain texte :

0 %